Ça y est, l’heure de la rentrée 2015 a sonné ! Les virus, eux, n’ont pas pris de vacances et ne sont pas prêts de partir. De vrais travailleurs acharnés… Fièvre, frissons et nez qui coule sont toujours au programme. Eh oui, les états grippaux sont de saison et épuisent le moral comme l’organisme.
Le repos est le maître mot en cas de refroidissement, mais certains médicaments comme le paracétamol permettent d’en soulager les symptômes.
Les flocons tombent du ciel, le mercure chute et on enfile son pull le plus chaud avant de mettre le nez dehors ! Lorsque l’hiver s’installe, le froid met à rude épreuve notre organisme, qui doit faire un effort supplémentaire pour conserver sa température corporelle normale. C’est aussi la saison où les rhumes et états grippaux s’invitent dans les chaumières. Mais à quoi est dû un refroidissement ? Malgré son nom, il n’est pas provoqué directement par les températures froides, mais par des virus. Ceux-ci provoquent des états grippaux, aux symptômes moins violents que la véritable grippe, mais tout aussi contagieux. Les refroidissements se transmettent facilement, lors d’un éternuement ou d’un accès de toux notamment. Les minuscules gouttelettes projetées dans l’air peuvent infecter un proche, et les poignées de main sont un autre vecteur de transmission. Mieux vaut donc se laver les mains souvent ! Heureusement, ces maux de l’hiver très fréquents restent en général sans conséquences graves. Souffrir d’un rhume est en effet très banal : un adulte en bonne santé en attraperait environ 3 à 4 par année, en particulier l’hiver. Durant cette saison, la promiscuité entre les gens augmente, et contribue à la propagation des microbes. Les lieux bondés, serrés et peu aérés favorisent la contagion, comme les transports publics ou les cafés.
Comment soigner l’état grippal ?
L’éventail de symptômes varie selon le virus, mais souvent, on ressent des frissons, de la fièvre, un mal-être général avec parfois de la toux. Pour se soigner, pas question de prendre des antibiotiques : ceux-ci ne servent à rien contre les états grippaux, car ils ne s’attaquent qu’aux infections d’origine bactérienne. Si le premier remède reste simplement le repos, il existe d’autres solutions pour contrer les symptômes s’ils deviennent difficiles à supporter. En cas de refroidissement, le paracétamol apporte un soulagement rapide et efficace. Cet actif est aussi un bon allié si l’on souffre d’une grippe. Provoquée par les Myxovirus influenzae, cette dernière peut causer une fièvre élevée, qui apparaît soudainement. Le paracétamol permet de faire baisser la température, et son effet analgésique soulage aussi les douleurs liées à l’état grippal. Dans tous les cas, mieux vaut éviter de prendre différents médicaments en même temps, car les molécules peuvent interagir entre elles de façon inopportune. Si la maladie s’accompagne d’une congestion des muqueuses nasales ou bronchiques, on peut plutôt se tourner vers des médicaments au paracétamol enrichis en pseudoéphédrine. Cet actif soulage rapidement le nez bouché et la gorge encombrée par les sécrétions bronchiques. Attention cependant, car il s’agit d’un vasoconstricteur, à ne pas utiliser à la légère ! Il provoque en effet une contraction des vaisseaux sanguins, et ne doit pas être utilisé plus longtemps que prévu dans la notice, soit en général trois à cinq jours. Une utilisation inadaptée peut provoquer des effets indésirables au niveau cardiaque et neurologique. Certaines catégories de personnes doivent cependant éviter ces produits : c’est notamment le cas des femmes enceintes ainsi que des individus ayant des antécédents d’accident vasculaire cérébral, une insuffisance coronarienne ou de l’hypertension artérielle sévère. En cas de doute, mieux vaut demander conseil à son pharmacien avant de prendre un vasoconstricteur en automédication.
Tatiana TISS OT/Contenu & cie
La fièvre, un mécanisme de défense naturel
Normalement, la température corporelle se situe entre 36.5 °C et 37.5 °C selon les individus. À 38 °C ou 38.5 °C, on considère que la fièvre est modérée et au-delà qu’elle est forte. Or, lorsque le thermomètre grimpe, il faut se souvenir que c’est là une réaction naturelle du corps, avant de céder à la panique ! En effet, l’élévation de la température n’est pas une maladie à combattre en soi, mais le signe que le corps humain se défend contre une agression, provoquée par un microbe, par exemple. La fièvre découle de l’intensification de l’activité de l’organisme qui cherche à détruire la cause de l’agression. L’accès de fièvre s’accompagne en général d’une impression de mal-être, de douleurs diffuses dans les bras et les jambes, de frissons et d’une perte d’appétit et parfois aussi d’une sudation abondante. Autre indice : l’urine devient plus chargée. Pour guérir, le repos est à nouveau le meilleur remède, ainsi que de boire abondamment. Le traitement de la fièvre par médicament ne doit pas être systématique et n’est donc pas justifié si le malade n’en souffre pas. On administre généralement un remède médicamenteux non pas dans le but de faire baisser une fièvre modérée et donc pas dangereuse, mais plutôt afin d’améliorer le confort du malade. Par contre, en cas de forte fièvre, il faut chercher à l’apaiser, car elle peut épuiser l’organisme. Dans le cas où le malade est un enfant, on donnera de préférence du paracétamol et on évitera l’aspirine qui peut avoir des effets secondaires. Pour la posologie, mieux vaut demander conseil à son pharmacien, car elle varie selon l’âge. Sinon, du côté de la pharmacie de grand-mère, la tisane de tilleul peut être une solution naturelle pour diminuer la fièvre et soulager ainsi nos têtes blondes avec des moyens simples.
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Le conseil de Pharmacie Populaire
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En cas de rhinite, il faut s’armer de patience ! Si le nez est très pris et que cela dérange le sommeil, on peut opter pour un produit qui décongestionnera les voies respiratoires, et prendre en plus antipyréthiques. Il est important aussi de boire beaucoup d’eau afin de fluidifier les sécrétions.
Le mal de gorge est un autre classique de l’hiver. Des pastilles à sucer ou des bonbons vendus en pharmacie permettront de calmer la douleur.
Les fumeurs souffrant de toux devraient laisser l’objet de leur vice de côté, le temps que la maladie passe. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, à moins qu’il ne s’agisse d’une angine accompagnée de fièvre. Si le thermomètre monte au-delà de 38 degrés, mieux vaut consulter un médecin par prudence.
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