La beauté est une question de soins ciblés qui répondent aux besoins de la peau.

Une nature généreuse

L’attachement des consommateurs à une plus grande naturalité des produits qu’ils achètent s’est confirmé ces dernières années. Les cosmétiques sont bien évidemment concernés. A juste titre puisque le pouvoir de guérison de la nature s’adresse particulièrement bien à la peau, dans une symbiose biologique multifonctionnelle. L’efficacité des formulations naturelles modernes n’en finit pas d’étonner, à l’image, par exemple de la précieuse huile d’Inca Inchi. D’origine péruvienne, cette huile est incroyablement riche en acides gras insaturés (plus de 90%), dont la moitié d’oméga-3 et un tiers d’oméga-6, qui lui confèrent des propriétés régénératrices, protectrices, anti-inflammatoires, assouplissantes et restructurantes hors du commun.

Comment choisir son produit cosmétique ?

Sujet sérieux s’il en est, puisque les utilisatrices et utilisateurs de cosmétiques classiques s’appliquent quotidiennement sur la peau des préparations susceptibles de contenir jusqu’à 80 composants chimiques ! Certains de ces produits sont certes de qualité irréprochable, mais le choix d’un cosmétique bio ou naturel, labellisé évidemment, présente plusieurs avantages :

• L’excipient principal provient du règne végétal (huile de jojoba, de karité, etc.) alors que les produits conventionnels contiennent souvent des corps gras issus du pétrole (cire, vaseline, paraffi ne) ou synthétiques (silicone).
• Les adjuvants, additifs et conservateurs chimiques en tous genres, dont la toxicité est dans le collimateur des scientifi ques, sont remplacés par des équivalents naturels chaque fois que c’est possible.
• Dans les produits naturels labellisés, les principes actifs (huiles essentielles, extraits de plantes) sont généralement présents en beaucoup plus grande quantité que dans les cosmétiques traditionnels.
• Rappelons enfi n que la mention « testé dermatologiquement » n’est pas indispensable, voire superflue. En effet, aucun produit cosmétique ne peut être commercialisé sans satisfaire aux règlements sanitaires nationaux qui garantissent l’innocuité de chaque composant.

Denis KÖSTENBAUM
/Pharmacie Populaire