Le désir de manger nous rappelle plusieurs fois par jour qu’il est temps de ravitailler notre corps. Si nous manquons à notre devoir, une sensation plus déplaisante apparaît : la faim
Quant l’appétit va, tout va !
« Bon appétit » est la formule traditionnelle des débuts du repas. On souhaite en quelque sorte aux autres convives d’avoir suffi samment envie de manger pour rétablir leurs réserves d’énergie, de vitamines et autres nutriments indispensables au bon fonctionnement du corps. Sans oublier la notion de plaisir, et les paramètres visuels et olfactifs qui l’accompagnent. Chez les enfants, l’appétit est un indice de bonne santé, et le pédiatre suit attentivement sur des courbes standardisées l’évolution du poids de son petit patient.
L’appétit vient en mangeant
Pendant des millions d’années, notre survie dépendait de la recherche de nourriture. Et notre cerveau actuel, toujours formaté par ce besoin vital, n’a pas encore pu s’adapter aux changements majeurs survenus en quelques décennies dans nos habitudes de vie. Il continue à produire des hormones qui nous donnent faim, persuadé que nous avons besoin d’un maximum d’énergie pour chasser, courir, cueillir, grimper aux arbres. Évidemment, sauf exceptions, nous ne dépensons plus toute l’énergie que nous absorbons. A cela s’ajoute une nette détérioration qualitative de notre alimentation, industrielle, déséquilibrée, trop riche en sucres et graisses et pauvre en vitamines.
C’est ainsi que, même sans parler des troubles du comportement alimentaire, ni de prédisposition génétique, le surpoids est devenu un problème majeur de notre société.
Impossible de maigrir si on absorbe davantage de calories qu’on en brûle !
Demi-portions
En plus des recommandations usuelles d’hygiène de vie, une solution aussi simple qu’efficace au problème du trop grand appétit consiste à saturer l’estomac un peu avant l’heure du repas. Pour cela, il existe des capsules contenant un gel qui se dilate dans l’estomac en absorbant l’eau qui s’y trouve. La sensation de satiété qui s’ensuit réduit imparablement le désir de s’alimenter et donc la taille des portions ingérées. L’appétit est maîtrisé et il est ainsi beaucoup plus facile de suivre un régime à faible apport calorique.
Denis KÖSTENBAUM
/Pharmacie Populaire