« Et voici votre ordonnance ». C’est bien souvent par ces termes que se conclut une consultation médicale. La suite est aussi simple : passage à la pharmacie et retrait des médicaments prescrits. Un système en apparence bien huilé, qui cache en pratique un savoir-faire et une organisation complexe.
A l’épreuve de la logistique
Plus de 7600 marques de médicaments sont enregistrées en Suisse, avec chacune plusieurs formes galéniques et dosages, ce qui porte le nombre d’emballages différents à près de 20’000. Comme il est impossible, – et inutile –, pour une officine de stocker la totalité des références, le choix de l’assortiment exige une réflexion approfondie. Dans ce domaine, la pharmacie cumule en effet les contraintes de presque toutes les professions :
- Comme dans les magasins d’alimentation, le pharmacien doit tenir compte des dates d’expiration et respecter la chaîne du froid.
- Comme dans les magasins de textile, la demande est sujette aux variations saisonnières.
- Comme dans les administrations, des formalités tatillonnes encadrent, – heureusement –, l’acquisition et la délivrance de certains produits, tels que ceux soumis à la Loi sur les Stupéfiants (dérivés de la morphine, par ex.).
- Comme dans tout commerce, l’achat des marchandises requiert l’immobilisation d’importants capitaux. Un aspect compliqué récemment pas l’apparition de nouvelles thérapies révolutionnaires mais très onéreuses, jusqu’à plus de CHF 20’000.- l’unité !
Pour résoudre cette quadrature du cercle, les pharmacies passent leurs commandes auprès de grossistes. Ceux-ci disposent dans des centres de distribution non seulement de la quasi intégralité des médicaments autorisés en Suisse, mais aussi des articles diététiques, cosmétiques, de soins pour bébé, des appareils médicaux, etc. Des centaines de véhicules de livraison sillonnent la Suisse pour réapprovisionner plusieurs fois par jour les pharmacies. Un gigantesque ballet destiné à satisfaire les besoins des patients dans les meilleurs délais.
Garanties de sécurité
La délivrance de médicaments à la pharmacie représente le maillon final d’une longue chaîne logistique au cours de laquelle plusieurs acteurs interviennent : fabricant, transporteur, grossiste.
Chacune de ces étapes est étroitement encadrée par des réglementations draconiennes, qui garantissent au consommateur qui vient retirer son médicament dans une pharmacie en Suisse une sécurité maximale. Swissmedic, les Pharmaciens cantonaux, le Département fédéral de l’Intérieur, toutes les autorités contrôlent que la directive européenne sur les « bonnes pratiques de distribution des médicaments à usage humain » soit strictement respectée. D’incessantes inspections de surveillance rendent la survenue d’un abus très improbable. Ce qui n’est pas le cas lors de l’achat par correspondance ou sur Internet, gangrené par les falsifications. On estime en effet que plus de la moitié des produits thérapeutiques qui transitent pas la Toile ne sont pas conformes. Quand ils ne sont pas carrément nuisibles !
Contrôles multiples
Les processus de sécurisation du médicament ne s’arrêtent pas une fois l’ordonnance en main du pharmacien. Au contraire, c’est le début d’une multitude de vérifications, concernant cette fois le patient. Le pharmacien s’assure tout d’abord que le nom inscrit sur l’ordonnance corresponde bien à son destinataire. Cela peut sembler aller de soi, mais un nombre non négligeable d’erreurs se produisent déjà à ce niveau (inversion d’étiquette à l’hôpital, confusion de prénom entre une mère et sa fille, etc.). Ensuite l’historique du patient est analysé : si le traitement est prescrit pour la première fois, l’absence d’interaction avec les autres traitements est vérifiée.
Viennent alors les explications pratiques, comment prendre la médication, à quel moment, à quels effets secondaires faut-il prendre garde. Du matériel de démonstration est à disposition au cas où la manipulation d’un appareil pose problème. Finalement, des conseils complémentaires ciblés (hygiène de vie, alimentation,…) sont prodigués dans le but d’optimiser la guérison. Ce n’est qu’une fois ce protocole complété, plus ou moins longuement selon la situation, que les précieux remèdes vous seront remis.
On ne peut qu’arriver à la conclusion que la délivrance de médicaments, sur ordonnance ou pas, est une opération hautement spécialisée. Toutes les tentatives de court-circuiter les compétences du pharmacien se sont soldées par des catastrophes sanitaires. Livraison de produits toxiques lors de commandes sur Internet, explosion des hospitalisations imputables aux effets secondaires des médicaments (rien qu’aux Etats-Unis, env. 100’000 – cent mille – décès par année !). Ce n’est pas le cas de la Suisse, qui possède pour l’instant un réseau d’officines performant et ultra-sécurisé, offrant d’innombrables plus-values. S’y procurer ses médicaments n’est finalement qu’une question de bon sens.
Pour Pharmacie Populaire, apporter des solutions au patient implique également qu’un personnel compétent et expérimenté soit à sa disposition et à son écoute. En effet, toute solution efficace, se soldant ou non par un achat, présuppose qu’il y ait eu un échange de qualité avec le patient.
Pharmacie Populaire garantit de pouvoir apporter une solution au patient, quel que soit le problème rencontré. Grâce aux compétences de ses équipes, elle est en mesure de fournir une réponse au problème de chacun.
Rédaction | Pharmacie Populaire
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