Si vous pensez que la pharmacie est un lieu où l’on vient se procurer ses médicaments en toute sécurité, vous avez entièrement raison. Entièrement, mais partiellement. Parce que l’officine moderne remplit quantité d’autres fonctions :
Un lieu de conseils :
Le personnel des officines est continuellement sollicité pour des conseils en matière de santé. C’est normal, il est formé pour ça et accessible immédiatement sans rendez-vous. Ce service est plus complexe qu’il n’y paraît et le pharmacien ou ses assistants y consacrent donc le temps qu’il faut. Ils posent d’abord de nombreuses questions qui peuvent parfois sembler intrusives ou curieuses, mais qui n’ont qu’un but : déterminer si la situation peut être traitée sur place ou si elle requiert une consultation médicale. Les conseils proprement dits débutent ensuite, et peuvent recouvrir une infinité de domaines, des plus basiques aux plus complexes.
Une place sociale :
Pour de nombreuses personnes, seules ou pas, âgées ou pas, fragilisées ou pas, la pharmacie constitue un havre de confiance privilégié. Certaines viennent chaque jour « parler de la pluie et du beau temps », dans un rituel sécurisant. D’autres, sachant trouver une oreille attentive, confient leurs préoccupations personnelles en toute confidentialité. Un rôle prenant, que le pharmacien, conscient de ses responsabilités sociales, endosse bien volontiers. Dans ce contexte, des liens étroits avec d’autres services oeuvrant sur le terrain ont été tissés. Comme « GE_veille sur nos aînés », une collaboration avec les îlotiers des postes de police de proximité, destinée à repérer les abus dont pourraient être victimes les patients du 3ème âge les plus vulnérables.
Un site de prestations
La liste des actes techniques effectués quotidiennement dans les pharmacies est digne d’un inventaire à la Prévert. Mesurer la glycémie, le cholestérol ou la tension, soigner les petits bobos (étonnant le nombre de maladroits et de distraits qu’il y a à Genève…), changer l’embout usagé d’une canne, extraire une tique, démontrer le fonctionnement d’un appareil aérosol, prendre les mesures pour des bas à varices, etc., etc., etc., pas le temps de s’ennuyer ! Une utilité désormais admise au plus haut niveau, puisque plusieurs lois fédérales visant à mieux utiliser ces compétences des pharmacies vont entrer prochainement en vigueur.
Une centrale administrative
La pharmacie n’échappe pas au surcroît de travail bureaucratique qui caractérise notre époque. Se chargeant – gracieusement –, de la saisie informatique des ordonnances pour les assureurs, traitant avec de multiples institutions, assurances-maladie, assurances-accidents et invalidité, le pharmacien est reconnu par la population comme spécialiste en la matière. C’est donc à lui que s’adressent en priorité ses clients pour toutes sortes de questions administratives. Les plus fréquentes concernent les changements d’assurance et le décryptage des relevés des caisses-maladie.
La santé est le premier besoin élémentaire de la population. La présence d’une pharmacie dans son
quartier revêt une importance capitale. Les officines de Pharmacie Populaire sont implantées un peu
partout, de manière à ce qu’elles constituent de véritables services de proximité pour la population à
la recherche d’une antenne Santé Mieux-Etre.
Rédaction | Pharmacie Populaire
[layerslider id= »2″]