La mobilité douce est à la mobilité ce que la patate douce est à la pomme de terre : un retour aux sources, des sensations à redécouvrir, des habitudes à modifier. Mais, comme la patate douce, la mobilité douce n’est pas du goût de tout le monde. Ni dans les possibilités de tout le monde d’ailleurs. Et vous, êtes-vous patate douce ou pomme de terre frite ?
L’Etat de Genève octroie une subvention de CHF 250.- pour l’acquisition…
A: d’un 4×4 diesel B: d’un scooter C: d’un vélo électrique
Vous prenez les escaliers:
A: jamais, quelle horreur ! B: de temps en temps C: systématiquement
Vous parcourez chaque année en voiture:
A: bien plus de 6000 km B: de 3000 à 6000 km C: de 0 à 3000 km
A Noël on vous a offert:
A: un abonnement au club de karting B: un drone C: une paire de baskets
A la montagne, vous êtes plutôt:
A: scooter des neiges B: ski de piste C: ski de fond/raquettes
Avec Pédibus, les écoliers se rendent à l’école:
A: en 4×4 diesel B: en bus C: à pied
En tête du classement mondial des villes les plus adaptées aux cyclistes, on trouve:
A: Genève B: Montréal C: Copenhague
Pour un trajet court (moins de 3 km), vous utilisez un véhicule motorisé:
A: la plupart du temps B: parfois C: quasiment jamais
Résultats :
Majorité de réponses A : Aucun doute, vous n’êtes pas membre de la confrérie des adeptes de la mobilité douce.
Majorité de réponses B : Vous êtes sensibilisé à la question, mais ce n’est pas une priorité.
Majorité de réponses C : La mobilité douce n’a plus de secret pour vous.
Commentaire :
Contraintes professionnelles et familiales, absence d’alternative, autres chats à fouetter, aléas du quotidien, on n’est pas toujours maître de sa mobilité et donc pas question de culpabiliser qui que ce soit ! Il n’est pas (encore) donné à tout un chacun de se déplacer uniquement à la force de ses mollets, de privilégier les transports publics ou non motorisés, d’entretenir une forme insolente en patinant/marchant/trottant/pédalant plus que de raison, de n’émettre aucune pollution sonore ni particule fine.
Il n’en reste pas moins que la mobilité douce, loin d’être un « petit problème de riches » comme le pensent certains, se trouve à la croisée de quasiment toutes les questions existentielles qui occupent nos sociétés aujourd’hui : pollution, sédentarité, obésité, énergies renouvelables, stress, congestion
du trafic, entre autres. Les collectivités publiques l’ont bien compris et ont commencé à développer des stratégies ambitieuses. Mais elles ne pourront réussir qu’avec l’adhésion de chacun d’entre nous, répondeurs A, B et C confondus…
Rédaction | Pharmacie Populaire
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