Eternuements, nez qui coule et œil qui gratte, aucun doute pour le 20 à 30% de la population suisse qui souffre d’allergie saisonnière : le pollen nouveau est arrivé ! Pour se protéger et se soigner, le principe reste le même : désensibiliser, réduire le contact avec les allergènes et traiter les symptômes. Rappel des principales approches :

Et si on désensibilisait ?
La désensibilisation consiste à entraîner l’organisme à moduler l’intensité de sa réponse. En mettant le système immunitaire en contact avec le déclencheur de l’allergie, on va progressivement lui enseigner à ne pas « paniquer » au moindre grain de pollen venu. C’est une thérapie contraignante qui doit être supervisée par un allergologue et qui n’est pas toujours couronnée de succès. Elle reste le seul traitement susceptible d’agir durablement sur les causes de la réaction allergique aux pollens.
L’homéopathie propose de son côté un traitement préventif en parfait accord avec son principe fondamental de similitude : 1 dose de Pollens 30CH par semaine, à débuter idéalement trois mois avant la période pollinique.

Réduire l’exposition aux pollens
Les stratégies d’évitement sont à la base de toute prise en charge d’une allergie. En ce qui concerne les pollens, les contacts sont difficiles à éviter totalement, mais les mesures suivantes permettent de les limiter sensiblement :
∙    Se rincer les cheveux chaque soir.
∙    Nettoyer en profondeur les fosses nasales, principales portes d’entrée des pollens dans l’organisme. Pour ce faire, utiliser régulièrement un spray d’eau de mer, riche en sels minéraux et en oligoéléments régénérateurs. Il existe aussi des sprays qui forment une barrière mécanique sur la muqueuse nasale, empêchant ainsi les pollens de s’y déposer. Simple et ingénieux ! Demandez conseil dans votre Pharmacie Populaire.
∙    Ne pas laisser dans la chambre à coucher les vêtements portés la journée. Les laver souvent.
∙    Tenir compte des bulletins polliniques pour organiser les activités d’extérieur. Au cours d’une journée, c’est le matin jusqu’à 10 heures que les concentrations en pollens sont les plus élevées.
∙    Porter des lunettes de soleil
∙    En voiture, fermer les fenêtres.
∙    Prévoir des vacances à la mer ou à la montagne plutôt qu’à la campagne.
∙    Nettoyer souvent les sols à l’eau ou avec un aspirateur disposant d’un filtre à pollens.

Traitements : les médecines alternatives ont le vent en poupe
On ne peut que saluer l’efficacité des remèdes classiques contre le rhume des foins. De nombreuses personnes se retrouveraient tout simplement « hors-service » sans le soutien des comprimés antihistaminiques, sprays corticoïdes et autres collyres antiallergiques. Les conséquences sanitaires, mais aussi économiques (absentéisme) seraient désastreuses.
Mais il faut aussi rappeler que la médecine ne possède pas toutes les clés de l’extraordinaire complexité de notre système immunitaire. L’homéopathie, la phytothérapie, les sels de Schüssler, la spagyrie apportent alors souvent des solutions complémentaires bienvenues.

Rédaction | Pharmacie Populaire

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