La santé est-elle un droit ? Un bien ? Qui en est responsable ? A quel prix ? Quelles sont ses limites ? Vastes questions, aussi philosophiques que médicales, éthiques ou juridiques, auxquelles nous ne pourrons évidemment répondre qu’à dose homéopathique aujourd’hui.
Certains trinquent à leur santé, d’autres à leurs amours, à la réussite ou à l’amitié. Peu importe, dans la vie, les priorités diffèrent d’un individu à l’autre, d’une époque à l’autre, d’un pays à l’autre. Pour les uns, l’argent fait le bonheur, pour d’autres, la primauté de la famille ne se discute même pas. S’il est vain de s’essayer à hiérarchiser les valeurs, la santé occupe incontestablement une place à part, cette santé que l’OMS définit comme un «état complet de bien-être physique, mental et social». La santé n’est pas seulement l’absence de maladie, elle constitue une condition préalable à la quasi-totalité des activités humaines, et à ce titre, elle fait partie des droits humains fondamentaux. Attention nuance, il ne s’agit pas ici d’un droit à être en bonne santé, car rien, hélas, ne peut garantir une bonne santé. En revanche, toute société digne de ce nom se doit de garantir le droit à la santé, c’est-à-dire le droit d’être éduqué à la santé, le droit de bénéficier de programmes de prévention et de sensibilisation, et, en cas de nécessité, le droit d’avoir accès à des services de santé de qualité.
A l’échelle genevoise, le réseau d’antennes de santé Pharmacie Populaire s’inspire d’ailleurs directement de ces critères pour répondre aux besoins de la population.
Vendredi 7 avril 2017 : Journée mondiale de la santé
Voilà bientôt 70 ans que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a été créée dans le but de permettre à toutes les populations du globe d’atteindre le niveau de santé le plus élevé possible. L’ampleur du défi donne le vertige, et s’il faut saluer de nombreux succès, chacun peut mesurer le chemin qu’il reste à parcourir. Une Journée mondiale de la santé n’est donc pas de trop pour mobiliser les populations. Elle est célébrée chaque année le 7 avril pour marquer l’anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et se concentre autour d’un thème de santé publique qui concerne le monde entier. Le thème de la campagne 2017 est la dépression
La dépression, parlons-en
Le slogan de la campagne mondiale 2017 de l’OMS, «dépression : parlons-en», a pour objectif de faire en sorte que davantage de personnes souffrant de dépression demandent et bénéficient d’une aide. Vaincre la stigmatisation de la dépression est une composante essentielle de la guérison, et la première étape est de réussir à parler de sa détresse avec des personnes de confiance, famille, amis, professionnels de la santé. Pharmacie Populaire se sent concernée par ce trouble qui peut toucher n’importe qui, à tout âge, en toute circonstance. Ses collaborateurs sont à la disposition de quiconque souhaiterait aborder le sujet, en toute confidentialité. La proximité et la confiance, ça sert aussi à ça!
Rédaction | Pharmacie Populaire
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