L’hiver cumule les facteurs à même d’entamer notre résistance: chute des températures, manque de lumière, promiscuité. Conséquence: les virus se transmettent bien plus aisément, ciblant en priorité les voies respiratoires, leur porte d’entrée dans l’organisme.
Le top 5 des affections hivernales:
- L’angine: grand classique de la saison froide, le mal de gorge est souvent le premier symptôme annonciateur d’un refroidissement. Dans la plupart des cas d’origine virale, l’angine se soigne habituellement par automédication. Il est néanmoins recommandé d’effectuer un test de diagnostic rapide en pharmacie (cf encadré) pour écarter la présence d’un streptocoque.
- La rhinite ou rhume: Sortez les mouchoirs! Nez bouché ou qui coule, éternuements, les symptômes sont caractéristiques et là aussi, ce sont en grande majorité des virus qui en sont responsables. On recense plusieurs centaines de rhinovirus.
- La grippe: à ne pas confondre avec un refroidissement banal, les symptômes de la grippe sont soudains et intenses (fièvre, douleurs, courbatures), allant jusqu’à mettre en danger la survie des personnes affaiblies. Le meilleur moyen de s’en protéger est la vaccination.
- La toux: sèche ou grasse, la toux est un réflexe destiné à protéger les voies respiratoires. D’origines très diverses, sa prise en charge n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Il est recommandé d’en discuter avec son pharmacien pour éviter des complications.
- La gastro-entérite virale: à l’instar des affections des voies respiratoires, les épidémies de «gastro» sévissent en hiver grâce ou à cause des conditions favorables à la circulation des virus, type rotavirus chez les enfants ou norovirus chez les adultes, contrairement aux «gastros» estivales, plutôt liées à des intoxications alimentaires bactériennes. La plupart du temps sans conséquences, le risque principal des «grippes intestinales» hivernales est la déshydratation.
Traitements naturels:
Les petits maux de la saison froide répondent admirablement bien aux médecines complémentaires. Dans chacune de ses antennes-santé, Pharmacie Populaire offre toute la panoplie des traitements naturels adaptés à la saison hivernale :
Aromathérapie: Les propriétés antiseptiques, antivirales et antibactériennes des huiles essentielles (HE) permettent de combattre presque tous les micro-organismes responsables des affections grippales. En cas de toux par exemple, déposer 2 gouttes d’HE de cyprès dans une cuillère à café de miel et laisser fondre dans la bouche, 4 fois par jour. Les HE se prêtent aussi idéalement à une vaporisation pour purifier l’air ambiant. Prendre garde cependant aux grandes différences de qualité, donc d’effet, qui existent d’un produit à l’autre et privilégier les essences bio, certifiées, vendues en pharmacie. Attention enfin à l’intense activité des huiles essentielles : elles doivent être utilisées avec parcimonie, jamais pures sur la peau, pas chez l’enfant ni les femmes enceintes. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien.
Phytothérapie: La pharmacopée de la nature regorge de solutions pour soulager les refroidissements. Echinacée pour stimuler l’immunité, thym, lierre, bourgeons de sapin contre la toux, macérat glycériné de cassis en cas de rhinite, sauge et guimauve pour adoucir les maux de gorge, la liste est sans fin. Toutes ces plantes, dont la phytothérapie moderne a clairement établi les propriétés, sont disponibles en pharmacie sous de multiples formes, gélules, sachets, extraits fluides. Leurs qualités de standardisation et de pureté n’ont plus rien à envier à leurs alter ego synthétiques.
Homéopathie: De par son approche globale, l’homéopathie prend tout son sens dans le traitement des pathologies hivernales. Elle est ainsi capable de prendre en compte l’ensemble des symptômes dans leur diversité, pour proposer une prise en charge individualisée. On fait aussi largement recours à l’homéopathie dans le cadre de la prévention avant et pendant la saison froide.
Micronutrition: Pendant l’hiver, l’apport en micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres) régresse inévitablement à cause des changements de régime alimentaire, de température, de luminosité, alors qu’à cette époque, ces micronutriments redoublent d’importance pour que le corps puisse fabriquer ses défenses immunitaires et lutter contre le stress hivernal. La solution consiste à identifier d’éventuelles carences et à les combler au moyen de compléments adaptés.
Hygiène préventive:
On ne rappellera jamais assez l’importance de l’hygiène dans la lutte contre les infections hivernales. Et en particulier l’hygiène des mains, qui sont le moyen de transport et de transmission préféré des microbes. Or ces derniers ont encore de beaux jours devant eux si l’on en croit une récente observation du comportement de 200’000 utilisateurs de toilettes d’autoroute: 2/3 des hommes et 1/3 des femmes les ont quittés sans passer par la case lavabo! Alors avis à la population: LAVEZ-VOUS LES MAINS! 20 fois par jour, après vous être mouché, après avoir pris les transports publics, avant de manger, en toute occasion, c’est la méthode de prévention des maladies hivernales la plus efficace et la plus économique que l’on connaisse ! Et de novembre à mars, un flacon de gel désinfectant pour les mains devrait également se trouver dans toutes les poches!
En hiver, une bonne hygiène de vie prend tout son sens: bien manger fournit à l’organisme le carburant indispensable à son fonctionnement intensif. Vitamines, minéraux et protéines sont plus que jamais essentiels, mais l’on peut aussi se permettre, bonne nouvelle, d’augmenter (un peu) ses rations d’aliments gras. Les lipides sont en effet la source d’énergie que le corps peut stocker le plus facilement. Bien dormir, c’est-à-dire suffisamment, permet au corps de se régénérer aussi bien sur le plan psychique que physique. Enfin, il est clairement démontré que l’activité physique améliore la circulation sanguine et contribue à activer la production des défenses immunitaires. Faire de l’exercice ne fatigue pas, bien au contraire: ça détend et donne de l’énergie!
Rédaction | Pharmacie Populaire
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