Ils se font hélas de plus en plus rares, ceux qui eux-mêmes ou dans leur entourage n’ont jamais été confrontés au cancer. Pourquoi cette progression alors que les traitements sont de plus en plus performants ? Quels moyens de prévention avons-nous? Chaque 4 février, la Journée mondiale contre le cancer invite chacun à s’informer, à se sensibiliser, à réfléchir à cette cause majeure de mortalité dans le monde.
Y-a-t’il réellement davantage de cancers aujourd’hui?
Globalement, la réponse est OUI. Une plus longue espérance de vie est en effet associée à une augmentation du risque de la plupart des cancers. Parce que mathématiquement, nos cellules se seront reproduites un plus grand nombre de fois en 80 ans d’existence qu’en 50 ans. Or chaque division cellulaire comporte un risque d’erreur pouvant conduire à la formation de cellules anarchiques. A cela s’ajoute que les mécanismes extraordinairement complexes chargés d’éliminer ces cellules déficientes perdent en efficacité avec l’âge. D’autre part, grâce aux campagnes de sensibilisation et à la technologie, on parvient à détecter aujourd’hui des tumeurs à un stade très précoce, alors que celles-ci seraient passées inaperçues il y a quelques décennies. En parallèle, grâce aux avancées de la médecine, le taux de survie s’est spectaculairement amélioré.
Longévité et traitements performants, la conséquence peut paraître paradoxale, mais on dénombre aujourd’hui à Genève deux fois plus de personnes (environ 20’000) vivant avec un cancer qu’il y a 20 ans.
Réduire les facteurs de risque
Près d’un cancer sur deux survient à cause de facteurs de risque sur lesquels il est possible d’agir. En d’autres mots, des modifications ciblées de notre mode de vie seraient susceptibles de réduire de moitié la mortalité due au cancer! Parmi ces facteurs de risque, le tabagisme est responsable à lui seul d’un cinquième de la totalité des décès dus au cancer. La consommation d’alcool, l’obésité, la sédentarité, une alimentation pauvre en fruits et légumes, l’exposition aux rayonnements solaires sont quelques autres causes de cancers «évitables». On a également identifié des infections virales chroniques comme étant cancérogènes, d’où l’intérêt de se faire vacciner contre ces infections telles que l’hépatite B ou le papillomavirus (HPV).
La pharmacie, portail d’accès à la prévention
Le cancer est un sujet tabou, trop souvent perçu comme une fatalité. Or nous avons tous la possibilité d’agir en amont sur ce fléau, en inculquant les bonnes habitudes à nos enfants et en leur donnant l’exemple. La prévention a toujours été un engagement central de Pharmacie Populaire en faveur de la population genevoise. Ainsi, dans le cadre du programme «Santé Mieux-Être», les officines du groupe vous proposent des mesures d’auto-prévention, dont un test de dépistage de sang dans les selles, ou un autre qui permet de vérifier le taux sanguin d’antigène prostatique (PSA).
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