Une personne sur trois ! Un tiers de la population suisse souffre d’allergie !
Au quotidien, une telle proportion d’allergiques occupe une part non négligeable de l’attention du pharmacien et de son équipe.
Morceaux choisis:
Pollens et acariens, même combat !
Un accès aisé au triage et aux conseils prodigués en pharmacie est d’une grande valeur ajoutée dans le domaine des allergies, dès lors que plus on attend, plus les symptômes s’aggravent.
Un « rhume des foins » non traité, c’est davantage de fatigue, plus de stress, moins de qualité de vie, parfois des mois durant. Malgré cela, l’allergie aux pollens reste l’une des allergies les plus banalisées par les malades … et leur entourage. On se résigne pendant trop longtemps avant de réagir, alors que des traitements efficaces existent.
Il en va de même pour les acariens, ces araignées microscopiques qui pullulent dans la poussière et adorent la chaleur et l’humidité de la literie. Saviez-vous qu’ils sont responsables de la majorité des cas d’asthme ? Et qu’il existe en pharmacie des sprays et des housses de protection anti-acariens qui réduisent leurs nuisances ?
L’allergie médicamenteuse
La question usuelle « êtes-vous allergique à la pénicilline ? » est l’arbre qui cache la forêt des autres médicaments susceptibles de provoquer des réactions d’hypersensibilité. Vaccins, hormones, vitamines, enzymes, colle de sparadrap, excipient, tout ce que l’on avale, injecte, applique, inspire, a un potentiel allergisant. Difficile à prévoir, l’allergie à un médicament se manifeste souvent par des symptômes cutanés (rougeurs, démangeaisons, gonflement), mais peut parfois revêtir des formes plus graves. D’où l’importance d’avertir son pharmacien si un tel événement survient, puis continuer à se procurer ses médicaments dans la même pharmacie. Ou dans une autre succursale Pharmacie Populaire, puisque les signalements d’allergie médicamenteuse seront désormais partagés par l’ensemble des officines du groupe.
Prévention dès le plus jeune âge
La prédisposition génétique est un facteur de risque indiscutable. Pendant longtemps, on a recommandé des laits dits « hypoallergéniques » (HA) aux bébés dont les parents sont eux-mêmes allergiques. Mais de récentes études ont démontré que l’effet préventif sur la survenue d’allergies était insignifiant. Ce qui a conduit la Société Suisse de Pédiatrie à ne plus préconiser l’utilisation de tels laits. A côté de ce rôle d’information, les pharmacies fournissent toutes sortes de laits thérapeutiques adaptés aux cas particuliers : régurgitations, intolérance au lactose, diarrhée, allergie aux protéines du lait de vache, etc.
Rappelons pour conclure que l’allaitement maternel exclusif durant les 6 premiers mois de vie reste le standard à privilégier chaque fois que possible, y compris en vue de réduire les allergies ultérieures.