Même si le vieillissement n’est pas forcément synonyme de mauvais état de santé, le cap des 80 ans est souvent lié à une augmentation du risque de survenue de maladies dégénératives, dont la plupart affectent le système nerveux. Ce sont des maladies évolutives, qui s’accompagnent d’une augmentation des troubles et des incapacités. Quelles sont ces maladies dégénératives et comment agir au quotidien pour les prévenir? Et surtout, comment mettre en place un cercle de soutien autour de l’aîné en perte d’autonomie? Zoom sur les principales informations à connaître.
Maladies liées à la vieillesse: aider et se faire aider
Souvent, les personnes âgées souffrent de plusieurs maladies ou troubles en même temps. C’est le cas pour 25% des 65-79 ans et 41% des plus de 80 ans. L’autonomie et les capacités sont fortement diminuées. Comment les aidants familiaux doivent-ils intervenir? Quelles sont les aides externes disponibles?
Malade et proches: un équilibre relationnel à trouver
Tâches du quotidien, obligations administratives, rendez-vous médicaux… Les proches aidants peuvent vite être submergés par les conséquences de la perte d’autonomie d’un parent ou d’un ami. Pour préserver son équilibre de vie et maintenir une relation sereine avec le proche aidé, il est impératif de prendre du recul et de ne pas s’investir avec excès. En parallèle des obligations, il est nécessaire aussi de partager d’agréables moments avec l’aîné en difficulté comme des repas, des jeux ou des activités physiques douces.
Développer un réseau d’accompagnement
Pour les soins médicaux et d’hygiène, les proches aidants ont bien sûr recours à des soignants. Mais pour le maintien à domicile, vous pouvez demander de l’aide auprès d’autres professionnels pour la fourniture des repas, l’entretien de la maison et du linge, ainsi que pour les travaux comme le jardinage ou le bricolage. Pour la qualité de vie du senior et du proche aidant, il est important de mettre en place tout un réseau qui vous accompagne. Pour vous renseigner sur les modalités des aides dans votre canton, rapprochez-vous du numéro unique Proch’Info: 058 317 7000.
Maladie d’Alzheimer: repérer les premiers symptômes
En Suisse, environ 60’000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Les différents symptômes n’arrivent pas tous à la même période. Quels sont les premiers symptômes de la maladie? Quelles sont les étapes médicales qui permettent au professionnel de santé de poser le diagnostic avec certitude?
Les signes annonciateurs
Les symptômes initiaux de la maladie d’Alzheimer sont souvent difficiles à distinguer, car ils peuvent être confondus avec des troubles liés au vieillissement. Dans un premier temps, ce sont les fonctions cognitives qui sont atteintes. Les symptômes sont: la perte de mémoire, la désorientation dans l’espace et le temps et la difficulté à effectuer des tâches quotidiennes. Vous pouvez aussi remarquer des troubles d’expression et des problèmes pour raisonner ou se motiver. Autres signes caractéristiques: la perte d’objets, l’altération du jugement et les modifications de l’humeur ou du comportement.
Comment le diagnostic est-il posé?
Tout d’abord, le médecin traitant va réaliser des tests simples. En fonction des résultats, il orientera le patient vers une équipe spécialisée qui va procéder à un bilan complet. Ces examens comprennent un bilan neuropsychologique, des examens d’imagerie médicale, un examen neurologique, un bilan sanguin, une ponction lombaire (non systématique). Après la synthèse de ces résultats, le diagnostic de la maladie sera confirmé ou non. Si c’est le cas, le médecin généraliste et le spécialiste orienteront le patient vers les dispositifs existants et le parcours de soin le plus adapté à son profil.