Rougeole, rubéole, varicelle, bronchiolite…
Il existe une multitude de maladies qui peuvent affecter votre nourrisson et votre enfant. Comment identifier et guérir ces maladies? Le système immunitaire des tout-petits se développe aussi progressivement grâce, en partie, à la vaccination. Quelles sont les recommandations de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) sur ce point? Enfin, revenons sur les informations à connaître sur la bronchiolite, la maladie infectieuse des petites voies respiratoires du nourrisson la plus fréquemment rencontrée.
Prendre en charge une bronchiolite
Chaque année, vers la fin de l’automne et en hiver, la bronchiolite toucherait un tiers des nourrissons de moins de deux ans. Compte tenu du nombre d’enfants concernés, elle est devenue un problème de santé publique. Quels sont ses symptômes et ses complications? Et surtout, comment prévenir la bronchiolite du nourrisson?
Symptômes et complications
Rhinopharyngite, légère fièvre, nez qui coule et toux sèche sont les premiers symptômes d’une bronchiolite. Puis apparaît un encombrement des bronches par des sécrétions que l’enfant n’arrive pas à évacuer. Les difficultés respiratoires surviennent et régressent normalement en quelques jours. Quand la situation se complique, l’enfant présente une fièvre élevée, une otite ou des sécrétions purulentes nécessitant alors le traitement par antibiotiques. Si une détresse respiratoire apparaît, il est nécessaire d’envisager l’hospitalisation. Les parents doivent être vigilants avec des nourrissons nés prématurément ou souffrant d’une autre maladie.
Gestes préventifs
Quelques précautions permettent de limiter le risque de contamination de la bronchiolite. Tout d’abord, aérez régulièrement votre logement, ne fumez pas en présence de l’enfant et ne surchauffez pas les pièces. Une température de 20°C est suffisante. Ensuite, lavez-vous régulièrement les mains au savon ou avec un gel hydroalcoolique avant de toucher votre nourrisson et évitez de l’embrasser sur le visage. Enfin, rincez régulièrement le nez de bébé en cas de rhinopharyngite.
Le plan de vaccination de l’OFSP
Pour protéger la population contre les maladies infectieuses, le Conseil fédéral a adopté en 2017 une nouvelle stratégie nationale de vaccination. L’objectif est de renforcer l’implication des professionnels de santé, mieux informer la population et faciliter l’accès à la vaccination. Le plan de vaccination suisse, régulièrement mis à jour, distingue trois catégories de recommandations, celle des vaccins de base, celle des vaccins complémentaires, et celle destinée aux groupes ou aux situations à risque.
Les vaccins de base recommandés en Suisse
La vaccination de base permet d’accéder à une couverture vaccinale élevée pour obtenir une immunité de groupe. Elle permet de prévenir la transmission des maladies graves autrefois fréquentes ou pouvant laisser des séquelles permanentes, et protège aussi les individus contre des maladies rares et sévères n’ayant pas d’alternatives efficaces de prévention ou de traitement. Les vaccins de base recommandés sont ceux de la coqueluche, des oreillons, de la diphtérie, des pneumocoques, de la grippe, de la poliomyélite, de l’hépatite B, de la rougeole, de l’Haemophilus influenzae, de la rubéole, du HPV (virus du papillome humain), du tétanos et de la varicelle.
Vaccins complémentaires et cas particuliers
La vaccination complémentaire auprès des enfants donne une protection individuelle optimale contre des maladies rares, mais potentiellement mortelles. Le vaccin complémentaire préconisé auprès des enfants est celui contre l’infection aux méningocoques. Une naissance prématurée, des maladies chroniques ou un système immunitaire affaibli constituent des facteurs de risques. Les enfants concernés peuvent ainsi être vaccinés contre les hépatites A et B, la grippe, les pneumocoques, la tuberculose ou encore la méningo-encéphalite verno-estivale (FSME).