En représentant un tiers de tous les diagnostics de cancers féminins en Suisse, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent dans la population féminine. Quels sont les protocoles à suivre en termes de dépistage et de traitement? Quelles sont les associations suisses pouvant soutenir et accompagner les patients dans leurs parcours de soins? Facteurs de risques, symptômes, traitements, chiffres clés… Revenons sur les principales informations à connaître sur le cancer du sein.
Les principaux traitements
La thérapie de première ligne la plus fréquente du cancer du sein est la chirurgie. Elle est précédée ou suivie, selon les cas, par la radiothérapie et la chimiothérapie. Toute une équipe pluridisciplinaire accompagne le patient comme le pathologiste, le spécialiste en génétique médicale, le chirurgien spécialiste de la chirurgie du sein, le chirurgien plastique, l’oncologue, le radio-oncologue, ainsi que l’infirmière référente.
La chirurgie du sein
L’ablation chirurgicale de la tumeur ou du tissu suspect est une mesure thérapeutique incontournable chez presque toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein sans métastases ou d’un stade précurseur. L’ablation partielle ou totale du sein nécessite une anesthésie générale et cinq jours d’hospitalisation. Chez la plupart des femmes, il est possible d’enlever le tissu cancéreux sans enlever le sein. Pour ce faire, il faut que la tumeur soit localement limitée et non inflammatoire, qu’il n’y ait pas d’envahissement de la paroi thoracique ou de la peau du sein et qu’il soit possible d’enlever totalement la tumeur.
Radiothérapie et chimiothérapie
La radiothérapie, qui consiste à diriger des rayons ionisants ou des particules de haute énergie à travers la peau pour détruire les cellules cancéreuses, est prescrite avant l’opération pour réduire la taille de la tumeur ou après la chirurgie pour détruire les cellules cancéreuses résiduelles. La chimiothérapie, à base de médicaments détruisant les cellules cancéreuses ou empêchant leur croissance, est conseillée quant à elle avant la chirurgie, lorsque la tumeur est importante. Elle peut également être proposée après l’ablation de la tumeur pour détruire les cellules cancéreuses restantes ou réduire le risque d’une récidive.