Sournois et entêtant, le mal de tête s’invite souvent sans prévenir. Diffi cile d’être effi cace, de réfl échir ou de vaquer à ses occupations quand le principal moteur qu’est la tête, est en mode douleur.
S’il est possible de lutter contre le mal de tête grâce aux médicaments, le repos doit également faire partie de la cure.
Ma tête est malade
Un petit sondage rapide autour de vous, vous permettra de constater qu’il n’y a quasiment aucune personne qui ait échappé au mal de tête. Pas étonnant, puisque les raisons qui l’entraînent sont nombreuses et peuvent aller d’une simple fatigue à une rupture d’anévrisme. Le nom scientifi que de ce symptôme est la « céphalée », qui provient du grec ancien et signifi e simplement : tête.
On classe les maux de tête en deux catégories : les céphalées primaires et secondaires. Le type de mal de tête primaire est essentiellement considéré comme circonstanciel. Il peut être engendré par un effort physique telle qu’une toux ou un stress, une fatigue passagère, un virus, une insolation. On y retrouve aussi les céphalées liées à une tension musculaire trop intense ou une mauvaise posture. En opposition, on évoque les maux de tête secondaires qui peuvent être le résultat de dysfonctionnements bénins (sinusite, infection virale) ou plus graves (hypertension artérielle, tumeur cérébrale). Avant d’envisager le pire, sachez que les facteurs les plus fréquemment retrouvés sont bénins et aisément soulagés par la prise de médicaments.
Les maux de tête sont souvent bénins et sont aisément soulagés par la prise de médicaments.
A la recherche de répit
Les maux de tête sont décrits différemment en fonction des personnes qui en souffrent et aussi de leurs origines. Toutefois, s’il fallait vraiment les caractériser, il faudrait évoquer une lourdeur, une pression ou l’impression d’avoir un étau autour du crâne. Quoi qu’il en soit, il n’est pas question de subir sans réagir. Le repos ou l’adoption d’une position antalgique (anti-douleur) contribue à diminuer les maux de tête. Eliminer la source de déclenchement est une solution idéale : quitter un lieu s’il est trop bruyant, ouvrir les fenêtres si une pièce est confi née, sortir afi n de prendre l’air, masser les points qui semblent être sous tension, boire un grand verre d’eau, sont autant de remèdes qui peuvent soulager les maux de tête. Il est possible de se tourner vers une aide médicamenteuse, comme le paracétamol, tout indiqué en cas de céphalées. Mais ne mélangez pas plusieurs médicaments, même s’il s’agit de la même molécule. Evidemment si les maux de tête persistent au-delà de 3 à 5 jours, il est conseillé de prendre un avis médical afi n de ne pas occulter une cause plus sérieuse.
Ladane AZERNOUR-BONNEFOY
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