La qualité du sommeil dépend de tant de paramètres qu’il n’est pas toujours aisé de définir la part de chacun d’entre eux. Mais peu de doutes subsistent quant à la nuisibilité des écrans en tous genres sur le bien-être nocturne.
Ces écrans qui maltraitent nos yeux
Vie privée, travail, apprentissage, loisirs, les écrans sont devenus les compagnons inséparables de nos yeux. Les couples yeux-écrans ne se quittent plus, ils passent ensemble en moyenne plus de quatre heures par jour, et même plus de huit heures pour un quart d’entre eux ! Dans ces conditions, les dommages collatéraux sont inévitables.
L’homéopathie, une vieille dame dynamique
Contre vents et marées, la pratique de l’homéopathie a traversé les siècles. Voyons comment fonctionnent les célèbres globules blancs, et pourquoi petits et grands les plébiscitent jusqu’à aujourd’hui.
Histoire de similitudes
Samuel Hahnemann était médecin mais aussi, selon sa biographie, pharmacien, chimiste, bibliothécaire et homéopathe. Vers la fin du 18e siècle, il commença à développer la théorie de l’homéopathie après avoir constaté sur lui-même que des fortes doses d’écorce de quinquina provoquaient de la fièvre, alors que des doses plus faibles la faisaient baisser. Le principe de similitude fondateur de l’homéopathie était né : similia similantibus curantur, le semblable guérit le semblable. Traduction pratique : à faible dose, une substance combat les symptômes que cette même substance provoque à dose élevée chez un individu sain. Le café est un excitant ? Il fera donc un parfait somnifère homéopathique ! Hahnemann persiste et signe en 1810 un imposant ouvrage de référence (Organon), dans lequel il décrit en détail nombre d’observations similaires sur la belladone, le mercure, la digitale, et tant d’autres remèdes utilisés à l’époque. Le principe des dilutions infinitésimales sera conceptualisé ultérieurement.
Dilutions et dynamisation
5CH, 200K, les chiffres et lettres accolés au nom des préparations homéopathiques témoignent de leur degré de dilution et du procédé de dilution utilisé. La méthode la plus courante est celle dite des centésimales hahnemanniennes (CH), qui consiste à diluer 100 fois la teinture-mère originale pour obtenir la dilution 1CH, puis à diluer à nouveau 100 fois la dilution 1CH pour obtenir 2CH, et ainsi de suite jusqu’à la dilution souhaitée. Entre chaque étape, la solution est dynamisée, c’est à dire qu’elle est secouée fortement pendant plusieurs minutes afin de «libérer» les propriétés thérapeutiques. Traditionnellement, les basses dilutions (moins de 5CH) sont utilisées pour des traitements locaux, les dilutions moyennes (entre 5 et 9CH) pour des traitements généraux, et les hautes dilutions recommandées pour une action sur le psychisme. La méthode Korsakovienne (K) conserve la dynamisation entre chaque dilution, mais procède différemment, en vidant et remplissant les solutions autant de fois que nécessaire, 200 fois pour obtenir un 200K.
Au fait, l’homéopathie, ça fonctionne vraiment ?
L’homéopathie dès ses débuts a vu sa légitimité attaquée du fait de l’absence de preuves scientifiques d’efficacité. Une fois cela admis, la réalité du terrain s’écarte comme bien souvent de la théorie. Et dans la pratique, beaucoup d’entre nous sont des utilisateurs aussi réguliers que convaincus. Les témoignages d’effets positifs et surprenants abondent, et cela depuis plus de deux siècles quand même. D’ailleurs, à défaut d’adhérer, tout le mode connaît au moins quelqu’un qui se soigne par l’homéopathie. Les contempteurs mettront alors les résultats sur le compte de l’effet placebo. Celuici joue en effet un rôle non négligeable … au même titre que pour tous les médicaments classiques. Mais si l’homéopathie n’agissait que par effet placebo, on peine à comprendre sa longévité, tout comme ses bienfaits auprès des animaux, ou même sur des plantes !
Les raisons du succès
Les Suisses sont attachés l’homéopathie, au point qu’ils ont voté en 2017 en faveur de son remboursement par l’assurance de base. L’engouement pour les petits tubes remplis de globules blancs peut s’expliquer de différentes façons. En premier lieu par la simplicité d’emploi et la sécurité d’utilisation. L’homéopathie porte bien son nom de médecine douce: enfants, femmes enceintes, malades chroniques, tout le monde peut y avoir recours sans aucun risque d’effet indésirable. Une médecine douce pour le porte-monnaie aussi, avec des prix moyens sensiblement inférieurs aux traitements classiques. Les approches alternatives répondent non seulement à des choix de vie, mais parfois aussi à des situations pour lesquelles la médecine conventionnelle n’offre pas de stratégie satisfaisante. L’homéopathie se distingue par ailleurs de la médecine classique par son approche holistique, c’est à dire une prise en compte du patient dans son intégralité. La confiance, l’écoute et la relation avec le médecin prescripteur ou le pharmacien revêtent une importance soulignée par les consommateurs.
Phytothérapie : toutes les roses ont des épines
L’efficacité des plantes pour se soigner n’est plus à démontrer. Mais les effets indésirables potentiels des remèdes naturels restent encore trop souvent négligés, alors qu’ils ne sont pas négligeables, loin s’en faut ! Conseils du pharmacien et vigilance permettront d’user des bienfaits de la nature sans mettre sa santé en danger.
La chimie des plantes
Des myriades de molécules hautement actives circulent dans les organes des différentes plantes. Ces substances ont pour fonction première non pas de soigner l’être humain, mais de favoriser la survie et le développement du règne végétal : repousser les parasites, ne pas être mangé par les animaux, pousser plus rapidement, attirer les insectes pollinisateurs, etc. Il se trouve qu’un grand nombre d’entre elles a aussi des effets bénéfiques pour l’humain, qui les utilise depuis toujours à son avantage. Les progrès de la pharmacologie ont permis d’identifier, d’isoler et de connaître précisément le profil des ces principes actifs, leur mode d’action … et leurs effets indésirables.
Les effets secondaires des plantes
Les phytomédicaments vendus en pharmacie respectent les dosages recommandés pour un effet optimal. Ce qui n’exclut pas, comme pour tout médicament, la survenue d’effets secondaires chez certains sujets plus sensibles ou réceptifs. Prenons l’exemple des feuilles de sauge, aux vertus thérapeutiques reconnues, notamment pour les inflammations de la bouche ou pour réguler une transpiration excessive. Son usage prolongé peut dans de rares cas être à l’origine de fatigue, de palpitations ou de nausées. Des petits désagréments qui ne remettent d’aucune façon en cause l’intérêt de la sauge, mais qu’il est bon de connaître pour adapter le traitement le cas échéant.
Les remèdes naturels ne sont pas exempts d’effets indésirables potentiels, bien que beaucoup soient considérés comme sûrs lorsqu’ils sont utilisés correctement.
Les interactions médicamenteuses : un problème de cohabitation
Les médecins et les pharmaciens constatent dans leur pratique quotidienne qu’une partie de leurs patients ne considèrent pas suivre un «vrai» traitement lorsqu’ils se soignent avec des produits naturels, et n’en font pas mention lors des entretiens. Pourtant, les préparations phytothérapeutiques sont tout autant responsables d’interactions médicamenteuses, parfois sévères, que leurs alter egos classiques. Le millepertuis illustre bien cette problématique. Ses extraits sont largement utilisés pour traiter des formes légères de dépression. Souvent avec succès, grâce à la présence dans le millepertuis d’un composant nommé hyperforine. Or cette hyperforine a en parallèle la fâcheuse propriété d’accélérer l’élimination d’un grand nombre de médicaments, et donc d’en réduire l’efficacité. Les conséquences peuvent être dramatiques quand les médicaments concernés sont des anticancéreux, des immunosuppresseurs, des anticoagulants, ou encore des contraceptifs oraux.
Certains composés naturels augmentent ou diminuent l’efficacité d’autres médicaments, ce qui peut entraîner des effets indésirables ou contrarier l’efficacité du traitement.
Les contre-indications des plantes
Les groupes à risque définis pour les médicaments dits conventionnels le sont tout autant par rapport aux produits naturels. La prudence s’impose avant d’administrer tout traitement, naturel ou pas, à un enfant, une femme enceinte, une personne âgée, un malade chronique. Pour reprendre l’exemple de la sauge, celle-ci contient de la thuyone, une molécule dont les propriétés convulsivantes et abortives contre-indiquent l’usage chez les femmes enceintes et les épileptiques. Dans un autre domaine, la réglisse, que l’on retrouve dans des préparations contre la toux ou pour soulager les maux d’estomac, ne devrait pas être consommée par les sujets hypertendus en raison de la présence de glycyrrhizine, un principe actif qui fait monter la pression artérielle.
Il est essentiel de souligner que, bien que de nombreux remèdes naturels puissent offrir des avantages pour la santé, il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de les utiliser.
Allergies
Les allergies à des produits naturels sont parmi les plus répandues. On pense tout de suite aux allergies saisonnières par inhalation de pollens de graminées et autres herbacées. Ou au latex. Mais aussi aux nombreuses allergies alimentaires, œufs, lait, arachides, crustacés, sésame, kiwi, etc. dont il faut tenir compte avant de commencer un traitement avec un médicament naturel. Même s’il ne s’agit pas d’allergie au sens propre, certaines plantes ont aussi la faculté de rendre la peau hypersensible aux rayons du soleil. Parmi les espèces photosensibilisantes, on trouve entre autres le millepertuis, encore lui, mais aussi l’angélique ou le khella.
Tout traitement, qu’il soit naturel ou pharmaceutique, peut entraîner des réactions allergiques chez certaines personnes.
Toxicité naturelle
La mère nature n’est pas toujours charitable ni bienveillante, les plantes vénéneuses en sont la démonstration. Certaines sont utilisées depuis l’antiquité à des fins peu avouables, comme la ciguë, très en vogue chez les Romains, ou la ricine, appréciée plus récemment des services secrets. Reste que toute substance, qu’elle soit naturelle ou chimique, présente un seuil de toxicité, «c’est la dose qui fait le poison» disait déjà l’alchimiste suisse Paracelse. Certaines plantes et herbes peuvent être toxiques à des doses élevées ou en cas de surconsommation. Le respect des dosages et des posologies s’applique sans exception à la phytothérapie
Protégez-vous des allergies aux acariens avec des solutions naturelles
Les allergies liées aux acariens peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne. Il est crucial non seulement de traiter les symptômes, mais également d’agir sur l’environnement où évoluent les allergènes responsables des réactions allergiques. Découvrez des solutions innovantes pour éliminer ces allergènes et assurer un environnement sain grâce à des produits naturels.
Comprendre l’allergie aux acariens
Les allergies résultent souvent de la présence d’acariens tels que Dermatophagoïdes pteronyssinus. Lorsqu’il y a une grande population d’acariens dans une maison, l’inhalation de leurs débris et déjections peut être la cause de symptômes respiratoires, comme la rhinite allergique, la conjonctivite allergique ou l’asthme. Un test effectué chez un allergologue peut confirmer l’allergie à la poussière de maison.
Quand les acariens déclenchent des réactions : comprendre les symptômes des allergies
Les allergies aux acariens peuvent engendrer une variété de symptômes. Les plus courants incluent des éruptions cutanées, des démangeaisons persistantes et des rougeurs cutanées. Les voies respiratoires sont souvent affectées, entraînant des éternuements fréquents, un nez qui coule, et parfois, des difficultés respiratoires. Les yeux peuvent également être touchés, présentant une irritation, des larmoiements et un gonflement. Chez certaines personnes, ces symptômes peuvent déclencher des crises d’asthme. Il est crucial de reconnaître ces signes pour prendre des mesures préventives et adopter des solutions efficaces pour éliminer ces allergènes indésirables de notre environnement quotidien.
Exploration des traitements antiacariens : entre solutions médicamenteuses …
Les traitements antiacariens offrent des solutions variées pour soulager les symptômes allergiques liés à ces minuscules parasites. Les antihistaminiques, couramment prescrits, réduisent l’inflammation des voies respiratoires et atténuent les éternuements ainsi que le nez qui coule. Cependant, certains peuvent provoquer une somnolence, impactant la concentration. Les décongestionnants oraux, bien qu’efficaces pour dégager les voies respiratoires, peuvent causer troubles cardiovasculaires. Les corticostéroïdes nasaux, efficaces pour traiter les symptômes locaux, peuvent entraîner une irritation nasale (épistaxis). Il existe également les immunothérapies allergéniques, incluant les désensibilisations, qui modifient la réponse immunitaire aux acariens.
… Et solutions alternatives naturelles pour un environnement sain
Opter pour des méthodes naturelles de prévention s’avère prometteur. Il existe des sprays textiles antiparasitaires qui offrent une solution non invasive, éliminant les acariens de l’environnement domestique. Formulé à base de géraniol d’origine végétale, ces sprays agissent efficacement sans les effets indésirables des produits chimiques. L’utilisation régulière de ce spray sur les textiles, tels que les vêtements, la literie, et les meubles, contribue à maintenir un environnement sain et réduit la présence d’allergènes acariens sans provoquer d’effets inconfortables pour les personnes allergiques. Optimisez votre environnement contre les allergènes acariens avec des gestes simples En parallèle, l’aération fréquente des pièces, le lavage régulier des draps à haute température, et l’aspiration minutieuse des tapis et moquettes sont des gestes simples mais efficaces. Les housses antiacariennes pour matelas et oreillers ajoutent une couche de protection supplémentaire. La diffusion d’huiles essentielles acaricides comme le fenouil, la lavande vraie, le niaouli, la verveine permettront d’éliminer à merveille les souches d’acariens. Les solutions naturelles, comme des sprays textiles antiparasitaires, le mélange de plusieurs huiles essentielles ainsi que des gestes de prévention offrent une alternative efficace et respectueuse de l’environnement pour réduire les allergènes acariens dans notre quotidien, tout en minimisant les risques d’effets indésirables.
INTERVIEW DE L’EXPERT
L’augmentation des allergies respiratoires est-elle une réalité ?
Oui, une augmentation des allergies est constatée dans la plupart des pays. Selon l’OMS, le nombre d’allergiques double tous les 10 ans. C’est devenu une maladie chronique courante. Nous remarquons également l’apparition de plus en plus fréquente de formes plus sévères de la maladie, avec notamment des atteintes respiratoires (de type asthme), ou des associations avec des allergies alimentaires. Il faut être réalistes : nous sommes tous concernés par la maladie allergique !
Quels sont les traitements possibles ?
Les médicaments (vasoconstricteurs, corticoïdes…) sont assez efficaces, mais il peut se révéler
pénible de devoir les prendre au long cours : les patients s’interrogent sur leurs effets secondaires.
Il existe maintenant des produits naturels à l’efficacité démontrée et n’engendrant pas d’effet
secondaire si l’allergie reste légère, ou modérée, tant qu’elle n’est pas compliquée par d’autres
anomalies, notamment respiratoires (asthme). Ces solutions permettent sous forme de spray
aérien à base de géraniol de traiter l’environnement en éliminant les acariens et de soulager
les symptômes grâce à des sprays nasaux à base d’huiles essentielles qui permettent soit de
décongestionner, soit d’assurer une protection contre les allergènes en cas de fortes expositions.
On peut également utiliser ces produits en relai des traitements classiques comme les
corticoïdes locaux, permettant de faire une pause.
PASCAL DEMOLY – Pneumo-allergologue, responsable de l’unité d’allergologie au CHU de
Montpellier, Président du Conseil National Professionnel d’Allergologie
Préserver et soigner son foie naturellement
À chaque changement de saison, il est important d’aider son foie à éliminer les toxines accumulées. Ce «nettoyage» est d’autant plus important à l’arrivée du printemps, car il permet de booster l’organisme qui a été affaibli par le froid et les virus hivernaux. Il existe plusieurs solutions naturelles, à base de plantes, pour entreprendre une telle cure détox. Certaines facilitent la digestion, d’autres soutiennent l’élimination des toxines ou favorisent la régénération cellulaire. Découvrez dans ce dossier les remèdes naturels les plus efficaces pour soulager votre foie.
Le saviez-vous
Un organe essentiel
Le foie assure des fonctions essentielles: il nettoie le sang, élimine les substances toxiques (médicaments, alcool, etc.), fabrique plusieurs substances et nutriments (bile, protéines, etc.). Ces tâches lui demandent beaucoup d’énergie; c’est pourquoi, il n’est pas à l’abri d’un surmenage, surtout en cas d’excès alimentaires et de manque d’exercice physique. Dans ce cas, les toxines s’accumulent et les fonctions hépatiques ralentissent. Ce dysfonctionnement retentit sur tout l’organisme.
Besoin d’une détox?
Lorsque le foie est engorgé ou lésé, plusieurs symptômes peuvent apparaître. Tout d’abord, on observe généralement une fatigue persistante. À cela s’ajoute un certain inconfort au niveau du système digestif (remontées acides, ballonnements, constipation, etc.), qui s’accompagne d’une mauvaise haleine. Parallèlement, la peau peut prendre une teinte jaunâtre et «exprimer» le dysfonctionnement hépatique via divers signes, tels qu’une sécheresse ou des démangeaisons (prurit).
Les maladies hépatiques
Une mauvaise alimentation peut entraîner un dysfonctionnement temporaire du foie. Mais à long terme, une stéatose hépatique (la «maladie du foie gras») peut apparaître – une maladie dont l’incidence tend à augmenter parmi la population. Un autre trouble courant est la colique hépatique, qui se manifeste par de vives douleurs après les repas dues à la présence de calculs dans les voies biliaires. Le foie est également vulnérable aux infections virales (hépatites), aigües ou chroniques.
Coup de fouet matinal
Boire un jus de citron le matin, à jeun, donnera un vrai coup de fouet à votre foie surchargé par les excès de l’hiver! Cet agrume agit de deux façons: il stimule la production de bile et facilite la décomposition et l’élimination des graisses. La digestion sera plus efficace. On choisira de préférence des citrons issus de l’agriculture biologique. Parallèlement, on veillera à bien s’hydrater tout au long de la journée (au moins 1,5 à 2 litres d’eau), pour faciliter le drainage.
Prendre soin de son foie avec les plantes
De nombreuses plantes et aliments ont un effet bénéfique sur la fonction hépatique. Pris à jeun, en infusion après le repas ou sous forme de compléments alimentaires, ces remèdes naturels facilitent la digestion et aident à drainer le foie.
Des plantes pour détoxifier
Le desmodium est particulièrement indiqué pour protéger le foie et stimuler les fonctions de drainage hépatique. Le chardon-Marie est lui aussi préconisé pour soutenir les fonctions du foie. À l’instar de l’artichaut et du radis noir, il possède des propriétés cholérétiques avérées (cela signifie qu’il stimule la production de bile). Celles-ci sont dues à la présence de silymarine, un puissant principe actif aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Ce même principe entre dans la composition du Legalon – un médicament prescrit en cas de désordre hépatique sévère ou de maladie inflammatoire.
Les compléments alimentaires
Les compléments alimentaires formulés pour les fonctions hépatiques restent la solution idéale pour entamer une cure détox. Que ce soit pour favoriser le drainage de l’organisme (avec Vita Amaraxanthin®), ou faciliter la digestion (via les Arkofluides® d’Arkopharma ou la préparation Boldocynara® chez Vogel), il existe nécessairement un produit correspondant à vos besoins. Présentés sous forme de gélules ou d’ampoules, ils sont pratiques et idéalement dosés. En outre, certains cumulent plusieurs ingrédients dont l’action concomitante est encore plus bénéfique.
Surveiller son taux de cholestérol
Le cholestérol est un lipide essentiel à l’organisme. C’est un constituant majeur des membranes cellulaires; il participe également à de nombreux processus biochimiques. Un excès de cholestérol est toutefois néfaste pour la santé. D’où l’intérêt de surveiller régulièrement son taux de cholestérol.
Différentes molécules en jeu
On distingue deux «types» de cholestérol. Les lipoprotéines de haute densité (HDL) représentent le «bon» cholestérol; elles transportent le surplus de cholestérol vers le foie pour qu’il soit éliminé. À l’inverse, les lipoprotéines de faible densité (LDL) désignent le «mauvais» cholestérol; elles favorisent l’accumulation du cholestérol dans les artères. Les triglycérides sont d’autres lipides nécessaires à l’organisme: stockés dans le tissu adipeux, ils constituent une importante réserve d’énergie.
Un contrôle possible chez votre médecin
Un bilan lipidique complet détaillant HDL, LDL, triglycérides et cholestérol total peut être obtenu via une prise de sang réalisée à jeun chez votre médecin ou sur remise d’un bon de ce dernier pour un prélèvement en laboratoire. Un taux élevé de triglycérides favorise la survenue de maladies cardiovasculaires. Pour une protection optimale, le taux de cholestérol HDL doit être supérieur à 1,16 mmol/L.
Mars Bleu
En écho à la campagne Octobre rose contre le cancer du sein, Mars bleu se mobilise autour des problématiques liées au cancer colorectal. Mars bleu, un titre romantique pour une cause dramatique, le cancer colorectal est en effet l’un des trois cancers les plus fréquents, toutes catégories confondues. Mars bleu, un enjeu majeur : dépister, toujours plus, toujours plus tôt.
Zoom sur le cancer colorectal
Comme tous les cancers, les cancers du côlon et du rectum résultent d’un dysfonctionnement de certaines cellules, qui se mettent à proliférer de façon anarchique, ici généralement sur un polype intestinal qui dégénère. Sans prise en charge, les cellules cancéreuses continuent à se développer et ont la capacité d’essaimer vers d’autres organes. Les traitements dépendent du stade de la maladie, ils font appel à la chirurgie et/ou à la chimiothérapie. Le succès des traitements dépend lui aussi du stade de la maladie, 90% des personnes diagnostiquées à temps guérissent !
Les facteurs de risque
La médecine ainsi que le bon sens recommandent une surveillance particulière en cas de maladie inflammatoire de l’intestin ou d’antécédents familiaux de cancer colorectal. Le risque de cancer colorectal augmente aussi avec l’âge, puisque 9 diagnostics sur 10 concernent des patients de plus de 50 ans. Si l’on ne peut rien faire contre les années qui passent, d’autres paramètres sur lesquels on peut agir sont considérés comme susceptibles de favoriser l’apparition d’un cancer colorectal : – l’alcool et le tabac – la consommation de viande rouge – un régime alimentaire pauvre en fibres – le surpoids et l’inactivité physique
Le programme cantonal de dépistage du cancer du côlon
L’évolution du cancer colorectal se fait lentement, parfois sur plus de dix ans, et sans être accompagnée de symptômes avant un stade avancé. Mais il est alors trop tard. L’unique moyen de détection précoce réside donc dans des tests de dépistage périodiques. Pour ce faire, l’Etat de Genève a mandaté la Fondation genevoise pour le dépistage du cancer. Le programme concerne les personnes entre 50 et 69 ans résidant dans le canton de Genève. Les frontaliers travaillant ou ayant travaillé à Genève et affiliés à la LAMal sont également inclus. Les participants au programme de dépistage ont le choix entre deux tests : une coloscopie ou un test «FIT» de recherche de sang dans les selles : – Test FIT : une muqueuse intestinale saine ne saigne pas. En cas de détection de sang dans les selles par le test FIT, même en très petite quantité, des investigations supplémentaires pour déterminer l’origine du saignement sont indiquées. Le test se fait à domicile à l’aide d’un kit fourni à cet effet. Il doit être réalisé tous les deux ans. Dans le cadre du programme cantonal, les prestations sont prises en charge par l’assurance de base. La franchise ne s’appliquant pas, il ne reste que la quote-part de 10% à charge du patient, soit une modeste participation de CHF 4.70 pour un test FIT fourni en pharmacie. Quant à la coloscopie, il faut compter entre CHF 60.- et 140.-.
Inscription et remise du test dans toutes les Pharmacies Populaires
L’un des moyens les plus simples pour être inclus dans le programme genevois de dépistage du cancer du côlon consiste à se rendre, sans rendez-vous, dans une Pharmacie Populaire. Vous serez pris en charge dans un espace confidentiel par un pharmacien agréé, qui vérifiera que vous remplissez tous les critères d’admission, vous donnera les explications au sujet du test et répondra à vos questions. Puis, si vous optez pour le test FIT de détection de sang occulte dans les selles, le pharmacien vous remettra le matériel nécessaire à la réalisation du test à domicile. Une fois le test effectué, il ne restera plus qu’à l’envoyer au laboratoire d’analyse dans l’enveloppe-réponse fournie. Le résultat vous parviendra rapidement par courrier, avec copie à votre médecin traitant. Toute la démarche est soumise au secret professionnel, et vous n’aurez à payer aucun frais de votre poche autre que la quote-part.
Feu vert à la vaccination élargie en pharmacie !
Vaccination contre la méningo-encéphalite à tiques (FSME)
Divers microbes peuvent être inoculés lors d’une piqûre de tique. L’un d’entre eux est le virus FSME, capable de provoquer une redoutable inflammation du cerveau contre laquelle aucun traitement n’existe. Mais qui peut être efficacement prévenue par la vaccination. Avis aux adeptes de promenades et excursions ! Schéma de vaccination: 3 doses réparties sur une année. Différents protocoles existent, votre pharmacien vous renseignera. Rappel recommandé tous les dix ans.
Vaccination antitétanique
La bactérie responsable du tétanos, via une toxine «tétanisante», se niche un peu partout dans la nature (terre, poussière, végétaux, …). Le tétanos, autrefois dévastateur, a aujourd’hui quasi disparu des sociétés occidentales grâce à un vaccin efficace presque à 100 %. Mais comme beaucoup d’adultes ne sont pas à jour avec leurs rappels, le danger n’est hélas pas complètement écarté. Schéma de vaccination : après les vaccinations pédiatriques de base, rappels tous les 20 ans jusqu’à 65 ans, puis tous les 10 ans.
Vaccination contre la coqueluche
La coqueluche représente une menace vitale pour les nourrissons de moins de 6 mois. Le vaccin est efficace, les bébés sont vaccinés dès l’âge de 2 mois, mais la protection diminue avec le temps. C’est pourquoi un rappel est indispensable pour les femmes enceintes, tout comme pour les adultes en contact avec des bébés de moins de six mois. Schéma de vaccination : Une dose de rappel. Le vaccin contre la coqueluche n’est actuellement disponible en Suisse que sous forme combinée, en association avec la diphtérie et le tétanos.
Vaccination contre la grippe
Le virus respiratoire influenza provoque chaque année en Suisse des milliers d’hospitalisations et des centaines de décès.
Schéma de vaccination : rappel chaque année avec les souches adaptées aux virus circulants de l’année en cours.
Vaccination contre l’hépatite B
Le virus de l’hépatite B se transmet par contact avec des liquides corporels de personnes infectées. Il provoque une inflammation du foie susceptible de devenir chronique, avec risque de développement d’une cirrhose ou même d’un cancer du foie.
Schéma de vaccination : la protection conférée par l’immunisation pédiatrique étant de très longue durée, il n’est pas nécessaire de procéder à des rappels. L’immunisation des groupes à risque non encore vaccinés requiert 3 à 4 doses sur une année. Un vaccin combiné Hépatite A et Hépatite B est disponible en Suisse.
Vaccination contre la Covid-19
Grâce au vaccin et à l’exposition d’une grande partie de la population, la maladie à coronavirus est rentrée dans le rang des pathologies saisonnières (presque) comme les autres. Les personnes à risque restent néanmoins vulnérables, et la vaccination recommandée pour éviter les formes graves.
Schéma de vaccination : rappel en fonction des recommandations émises périodiquement par l’Office Fédéral de la Santé Publique
Vaccination contre le zona
Redoutées et redoutables, les douleurs lancinantes du zona et ses complications tout aussi désagréables justifient les nouvelles recommandations de vaccination systématique des personnes dès 65 ans.
Vaccination contre la varicelle
Depuis 2023, la varicelle a été intégrée au plan de vaccination de base de l’OFSP. 2 doses à intervalle de six semaines sont administrées aux nourrissons dès 9 mois. Un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 39 ans pour les adultes non ou incomplètement immunisées et n’ayant jamais eu la varicelle.
Le zona, mieux le connaître, mieux le prévenir !
Multiforme, il se déclenche sans crier gare, n’est pas toujours facile à identifier ni à soigner, même son nom intrigue : le zona baigne sinon dans le mystère, du moins dans un environnement flou pour beaucoup d’entre nous. Tâchons d’y voir un peu plus clair.
Aux origines
Le zona, aussi appelé herpès zoster par le corps médical, est «tout simplement» une réactivation du virus de la varicelle. En effet, non content de nous avoir contaminé, généralement pendant l’enfance, le virus varicelle- zona abuse ensuite de notre hospitalité et file se réfugier dans les ganglions nerveux, où il sommeillera, pendant des décennies s’il le faut. Puis un beau jour, si l’occasion se présente, il sort de sa torpeur, prolifère, migre le long d’un réseau nerveux et refait surface bruyamment.
Les causes de déclenchement d’un zona
La première condition pour «faire» un zona est d’avoir eu la varicelle auparavant, ce qui est le cas de 98% de la population adulte ! Par conséquent, une personne sur trois ou quatre développera un zona au cours de sa vie. Les facteurs qui favoriseront le déclenchement de la maladie sont souvent en lien avec un terrain immunitaire affaibli: – l’âge : 2/3 des 30’000 personnes touchées par un zona en Suisse chaque année sont âgées de plus de 50 ans – la fatigue ou le stress prolongé – une maladie ou un traitement immunosuppresseur Mais dans une part non négligeable des cas, aucune cause évidente ne peut être pointée du doigt. Mentionnons encore qu’il n’y a pas de saison plus propice qu’une autre à l’apparition d’un zona.
Localisations et symptômes
Contrairement à la varicelle, les éruptions zostériennes apparaissent sur une zone réduite, autour du trajet d’un nerf. Elles peuvent se manifester presque partout sur le corps, avec une préférence pour la région du tronc (ventre, dos, poitrine). Les Romains utilisaient d’ailleurs le terme zona pour désigner une ceinture ou un ruban. Autre particularité, seul un côté du corps est affecté. Les lésions se présentent sous forme de taches rouges et de vésicules, qui sèchent après quelques jours, puis cicatrisent en moins d’un mois. S’agissant d’une atteinte nerveuse, les douleurs de type décharge électrique ou brûlure portent la véritable signature du zona. Elles peuvent être discrètes, presque comme des démangeaisons, ou au contraire épouvantablement lancinantes, rendant le quotidien insupportable. Dans un certain nombre de cas, ces douleurs persistent longtemps après la disparition des lésions : on parle alors de névralgie post-zostérienne, une complication handicapante qui concerne environ un malade du zona sur six ou sept.
Traiter le zona
Le traitement du zona repose en priorité sur la gestion de la douleur, qui, lorsqu’elle est intense, peut nécessiter l’utilisation de morphine ! L’autre axe vise à entraver la multiplication des virus en prescrivant un médicament antiviral. Un traitement antiviral initié dans les 72 heures suivant l’éruption semble apporter une légère amélioration des douleurs, accélérer un peu la guérison, tout en limitant les complications dans une certaine mesure. En résumé, l’évolution du zona est spontanément favorable dans la majorité des cas, mais si des complications surviennent, l’arsenal thérapeutique à disposition ne donne pas toujours les résultats escomptés. Dans ce contexte, la vaccination reste une fois de plus le moyen le plus efficace d’échapper aux désagréments, parfois majeurs, du zona.
Varicelle-zona : un virus – deux vaccins
Pourquoi existe-t-il un vaccin contre la varicelle et un autre vaccin contre le zona, alors que ces deux maladies sont provoquées par le même et unique virus ? En fait pendant longtemps, les deux vaccins avaient la même composition, mais celui contre le zona était dix fois plus concentré puisque destiné à des adultes. L’efficacité de ce dernier n’apportait pas toute satisfaction, notamment en termes de durabilité et de protection des plus âgés. Mais depuis 2021, un nouveau vaccin (Shingrix®) contre le zona est disponible en Suisse. Il ne contient plus le virus vivant comme ses prédécesseurs, mais uniquement la protéine responsable de la réaction immunitaire. Cette technologie dite sous-unitaire présente de nombreux avantages, dont une efficacité convaincante (>90%!) et durable, quel que soit l’âge du patient. Pour ces raisons, l’Office Fédéral de la Santé Publique recommande la vaccination avec Shingrix® aux personnes en bonne santé dès l’âge de 65 ans. Shingrix® est pris en charge par l’assurance de base.
Vaccination contre le zona chez Pharmacie Populaire
Le zona est une maladie pénible, aux complications loin d’être anodines. L’occurrence élevée de cette affection chez les seniors représente en outre une charge importante pour la collectivité. L’arrivée d’un nouveau vaccin à l’effet protecteur remarquable et persistant (Shingrix®) a conduit les autorités sanitaires suisses à recommander à toute personne de plus de 65 ans de se faire vacciner contre le zona. Le schéma vaccinal consiste en une dose initiale, suivie d’une seconde dose deux (à six) mois plus tard. Les pharmaciens de Pharmacie Populaire sont à disposition pour administrer le vaccin ou pour plus de renseignements.