Comme à l’accoutumée, l’échinacée se retrouve en tête d’affiche des acteurs de la prévention hivernale. Faisons plus ample connaissance avec cette espèce rustique réputée pour ses bienfaits sur le système immunitaire.
Vitamines et fortifiants: des alliés précieux à tout âge
En hiver, il est important de fortifier son organisme pour faire face aux agressions extérieures – et ce, quel que soit son âge. Mais comme chacun sait, les besoins nutritionnels évoluent au cours de la vie. Ainsi, un enfant en pleine croissance n’a pas les mêmes besoins qu’une personne âgée, dont le métabolisme est naturellement ralenti. Comment choisir les compléments vitaminés les plus adaptés en fonction de son âge et de son état de santé?
Pour commencer, rappelons qu’une alimentation saine, variée et équilibrée, favorise le bon fonctionnement de notre organisme. Des troubles du sommeil, un excès de stress ou toute autre difficulté passagère peuvent néanmoins perturber le métabolisme et affaiblir l’organisme. Ce dernier est alors beaucoup plus vulnérable aux agents pathogènes. La solution? Le juste mélange de vitamines et minéraux sous forme de compléments.
Protéger son corps des agressions extérieures
Encore faut-il connaître ses propres besoins, car ceux-ci diffèrent selon l’âge et le sexe! Les enfants et adolescents doivent par exemple bénéficier d’un apport suffisant en calcium et vitamine D, tous deux essentiels au bon développement osseux. Dès la puberté, les jeunes filles doivent par ailleurs surveiller leur apport en fer pour éviter l’anémie. À partir de la vingtaine, et jusqu’à l’âge de 40 ans environ, l’organisme doit être suffisamment robuste pour faire face aux aléas de la vie quotidienne. Les vitamines B sont très importantes à cette période. Elles soutiennent le système immunitaire, le système nerveux et le renouvellement cellulaire (en particulier celui des globules rouges). Les femmes enceintes ou envisageant une grossesse doivent particulièrement veiller à leur apport en acide folique (vitamine B9). Un supplément en magnésium peut aider à réduire le stress et à améliorer le sommeil. Les antioxydants (vitamines C et E, zinc, sélénium) seront par ailleurs de précieux alliés pour protéger les cellules du stress oxydatif.
Lutter contre le vieillissement
Entre 40 et 60 ans s’installent les premiers signes du vieillissement. À ces âges, les compléments alimentaires à base d’acides gras oméga 3 ou de coenzyme Q10 (ubiquinone) peuvent aider à protéger la fonction cardiovasculaire. Les probiotiques peuvent, quant à eux, soulager les troubles digestifs, fréquents à cette période de la vie. Enfin, des apports suffisants en vitamines A et C aident à préserver au maximum la vue et la jeunesse de la peau. Les femmes doivent rester attentives à leurs apports en vitamine D et calcium, qui aident à prévenir la perte osseuse (le risque d’ostéoporose augmente après la ménopause). Oméga 3, antioxydants, magnésium, vitamines A, B, C et D,… Ces nutriments demeurent essentiels passé 60 ans. D’autant plus qu’à cet âge, l’absorption des nutriments par les intestins se révèle beaucoup moins efficace. Les vitamines et les sels minéraux, notamment le calcium, sont moins bien assimilés. C’est pourquoi des compléments alimentaires peuvent être nécessaires.
Des interactions parfois dangereuses
Les vitamines et minéraux existent en ampoules, poudre soluble ou comprimés, sous leur forme unitaire ou sous forme de mélanges multivitaminés. Dans tous les cas, l’avis d’un professionnel de santé (médecin ou pharmacien) est nécessaire avant de faire votre choix. En effet, les compléments alimentaires contiennent des substances pouvant parfois interagir entre elles ou avec des médicaments. Par exemple, le calcium peut perturber l’action de certains médicaments contre les troubles cardiaques. De même, le ginkgo, la vitamine E et les acides gras oméga 3 ne doivent pas être pris en même temps que l’aspirine ou les médicaments anticoagulants: et pour cause, ces compléments ont déjà un effet fluidifiant sur le sang.
Gare aux excès!
Il faut par ailleurs veiller à bien respecter les doses recommandées, car en cas d’excès, certains compléments peuvent devenir toxiques. C’est par exemple le cas de la vitamine A, dont la surconsommation provoque de graves problèmes hépatiques. La fonction rénale peut elle aussi être lourdement endommagée en cas de prise d’un ou plusieurs compléments sur une longue période. Rappelons que la fonction des reins est d’éliminer ce que le corps n’utilise pas. Ainsi, consommés en excès, certains composés peuvent entraîner des calculs rénaux, voire une insuffisance rénale. C’est le cas pour la vitamine C, la vitamine D et les compléments hyper-protéinés. En cas de pathologie rénale, tous les compléments nutritionnels (vitamines, minéraux ou oligoéléments) sont à éviter.
En conclusion, il est crucial de consulter un médecin ou un pharmacien avant toute automédication, surtout si vous souffrez de maladies préexistantes ou prenez des médicaments. En fonction de votre état de santé et de votre mode de vie, il pourra vous orienter vers les compléments les plus adaptés.
Un hiver en pleine forme !
Les jours raccourcissent et, déjà, nos enfants se réjouissent de retrouver les joies de l’hiver. Pour les aider à profiter sans restriction de chaque moment passé dans la neige, voici quelques pistes !
Avoir bien chaud
Mains glacées et joues rosies, les enfants rentrent ravis de leurs exploits. Dans l’enthousiasme, ils ont oublié le froid et surtout les gants pour fabriquer leur bonhomme de neige… Sans parler des flocons qui se glissent partout pendant les descentes en luge ! Trempés de la tête aux pieds, ils commencent déjà à grelotter. C’est le moment d’agir pour éviter des désagréments qui les cloîtreront à la maison pendant de longues journées ! La solution: un bon bain aux huiles essentielles et des occupations plus paisibles au coin du feu pour, avant de repartir en piste.
Pensez-y : les enfants sont plus sensibles au froid que les adultes. Vous les aiderez à conserver leur chaleur corporelle par des vêtements adaptés en couches multiples, et en les munissant de bonnet, gants et écharpe. Un équipement en double exemplaire permettra aux habits mouillés de sécher et aux petits de ressortir sans devoir trop attendre. Par temps très froid, restreignez les sorties à des moments plus courts et privilégiez le milieu de journée. Au retour, rien de tel qu’un passage dans une baignoire bien chaude.
Varier les plaisirs
L’hiver est une période de jeu magique pour les petits et il vaut la peine qu’ils en profitent pleinement tout en restant à l’abri des mauvaises surprises. En revanche, ce n’est pas la saison idéale pour les journées entières passées à l’extérieur. En hiver, un enfant épuisé est un enfant en danger car c’est là que se produisent les mouvements incontrôlés susceptibles d’entraîner des accidents. Dès les premiers signes de fatigue, proposez un retour à l’intérieur pour reprendre des forces autour d’un goûter ou d’un jeu de société.
Pensez-y : jetez un coup d’œil sur les prévisions météorologiques et suivez l’évolution des conditions car le froid n’est pas sans risque pour les petits. En raison de la réverbération de la neige, les lunettes de soleil sont un accessoire indispensable car le cristallin des enfants ne bloque pas les rayons UV aussi efficacement que le nôtre. Jouer, oui, mais loin des routes, des chasse-neige et souffleuses, des clôtures et de la glace mince. Attention aux boules de neige qui peuvent contenir des petits cailloux ou morceaux de glace risquant de provoquer des blessures. La construction de tunnels et igloos nécessite la présence d’un adulte car ils peuvent s’effondrer sur l’enfant et le piéger sous la neige. Enfin, le casque est recommandé pour de nombreuses activités comme la luge, le patin à glace et le ski.
Des défenses immunitaires au top
Lorsque le soleil se fait désirer et que le corps doit lutter pour garder sa chaleur, les bébés et enfants sont plus sensibles aux infections virales et bactériennes. Quelques stratégies simples leur permettront de consacrer toute leur énergie à des occupations amusantes, d’éviter les brusques accès de fatigue, et surtout de renforcer leurs défenses immunitaires afin qu’ils n’aient pas à rester au lit alors que les autres s’amusent dans la neige.
Pensez-y : assurez-leur un apport suffisant en énergie par une alimentation équilibrée, favorisez l’activité physique et veillez à un sommeil suffisant et de qualité pour qu’ils récupèrent bien.
Faire de beaux rêves
Comme l’air froid contient moins d’humidité, son inhalation peut assécher les voies respiratoires. Afin d’épargner aux bébés et enfants des nuits difficiles et la fatigue qui s’ensuit, des pommade de soin bienfaisante ont spécialement été conçus pour eux. Les faire pénétrer plusieurs fois par jour en massant doucement le dos, la poitrine… et bonne nuit, les petits !
Pensez-y : parmi les remèdes maison, l’humidification de l’air et les boissons chaudes peuvent être efficaces. Bien se laver les mains évite aussi la contamination par des virus et bactéries.
Les alliées de l’hiver
L’hiver est une saison merveilleuse, qui peut parfois nous en faire voir de toutes les couleurs car elle met notre organisme à rude épreuve. C’est le moment de retrouver les plantes qui ont enchanté l’été sous forme d’huiles essentielles et d’en faire profiter les enfants par le biais d’inhalations, de massages et bien sûr de bains parfumés.
Pensez-y : l’arbre à thé (tea tree) est l’une des meilleures ressources pour renforcer l’organisme. Vous vous passerez peut-être de mouchoirs en adoptant le niaouli (goménol), qui, de plus, est énergisant. Tonique, le citron est votre joker pour redonner de l’énergie. Il est aussi précieux comme aide digestive et renforce les défenses immunitaires. Il s’agit-là de quelques exemples qui peuvent être complétés par d’autres herbes aromatiques comme le thym, la sauge, etc.
Avez-vous déjà «consulté» votre pharmacien ?
A l’image de la société, le pharmacien et son équipe évoluent dans un environnement qui change plus vite que son ombre. En plus des activités traditionnelles, on franchit désormais le seuil des officines pour bénéficier de «prestations pharmaceutiques ». Si la vaccination en pharmacie, plébiscitée par la population, en est l’exemple le plus célèbre, la «consultation en pharmacie» devrait petit à petit
connaître le même succès.
Une rentrée sportive en toute sécurité
Comme chacun sait, le sport est bon pour la santé. Les Suisses sont d’ailleurs toujours plus nombreux à pratiquer régulièrement une activité physique. Mais parallèlement, le nombre d’accidents de sport augmente, notamment parmi les personnes âgées. Les blessures peuvent survenir pour diverses raisons: manque de préparation, équipement absent ou inadapté, surestimation de ses capacités, fatigue, etc. Se (re)mettre au sport est une excellente initiative. Encore faut-il le faire dans les meilleures conditions pour que l’expérience reste positive! Voici quelques conseils et rappels pour une rentrée sportive sans se blesser.
Chouchouter l’intestin pour mieux gérer le stress
On savait que le stress influençait notre intestin, on découvre aujourd’hui que c’est un dialogue à double sens et que l’intestin participe à la gestion de notre stress.
Protégez-vous des allergies aux acariens avec des solutions naturelles
Les allergies liées aux acariens peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne. Il est crucial non seulement de traiter les symptômes, mais également d’agir sur l’environnement où évoluent les allergènes responsables des réactions allergiques. Découvrez des solutions innovantes pour éliminer ces allergènes et assurer un environnement sain grâce à des produits naturels.
Comprendre l’allergie aux acariens
Les allergies résultent souvent de la présence d’acariens tels que Dermatophagoïdes pteronyssinus. Lorsqu’il y a une grande population d’acariens dans une maison, l’inhalation de leurs débris et déjections peut être la cause de symptômes respiratoires, comme la rhinite allergique, la conjonctivite allergique ou l’asthme. Un test effectué chez un allergologue peut confirmer l’allergie à la poussière de maison.
Quand les acariens déclenchent des réactions : comprendre les symptômes des allergies
Les allergies aux acariens peuvent engendrer une variété de symptômes. Les plus courants incluent des éruptions cutanées, des démangeaisons persistantes et des rougeurs cutanées. Les voies respiratoires sont souvent affectées, entraînant des éternuements fréquents, un nez qui coule, et parfois, des difficultés respiratoires. Les yeux peuvent également être touchés, présentant une irritation, des larmoiements et un gonflement. Chez certaines personnes, ces symptômes peuvent déclencher des crises d’asthme. Il est crucial de reconnaître ces signes pour prendre des mesures préventives et adopter des solutions efficaces pour éliminer ces allergènes indésirables de notre environnement quotidien.
Exploration des traitements antiacariens : entre solutions médicamenteuses …
Les traitements antiacariens offrent des solutions variées pour soulager les symptômes allergiques liés à ces minuscules parasites. Les antihistaminiques, couramment prescrits, réduisent l’inflammation des voies respiratoires et atténuent les éternuements ainsi que le nez qui coule. Cependant, certains peuvent provoquer une somnolence, impactant la concentration. Les décongestionnants oraux, bien qu’efficaces pour dégager les voies respiratoires, peuvent causer troubles cardiovasculaires. Les corticostéroïdes nasaux, efficaces pour traiter les symptômes locaux, peuvent entraîner une irritation nasale (épistaxis). Il existe également les immunothérapies allergéniques, incluant les désensibilisations, qui modifient la réponse immunitaire aux acariens.
… Et solutions alternatives naturelles pour un environnement sain
Opter pour des méthodes naturelles de prévention s’avère prometteur. Il existe des sprays textiles antiparasitaires qui offrent une solution non invasive, éliminant les acariens de l’environnement domestique. Formulé à base de géraniol d’origine végétale, ces sprays agissent efficacement sans les effets indésirables des produits chimiques. L’utilisation régulière de ce spray sur les textiles, tels que les vêtements, la literie, et les meubles, contribue à maintenir un environnement sain et réduit la présence d’allergènes acariens sans provoquer d’effets inconfortables pour les personnes allergiques. Optimisez votre environnement contre les allergènes acariens avec des gestes simples En parallèle, l’aération fréquente des pièces, le lavage régulier des draps à haute température, et l’aspiration minutieuse des tapis et moquettes sont des gestes simples mais efficaces. Les housses antiacariennes pour matelas et oreillers ajoutent une couche de protection supplémentaire. La diffusion d’huiles essentielles acaricides comme le fenouil, la lavande vraie, le niaouli, la verveine permettront d’éliminer à merveille les souches d’acariens. Les solutions naturelles, comme des sprays textiles antiparasitaires, le mélange de plusieurs huiles essentielles ainsi que des gestes de prévention offrent une alternative efficace et respectueuse de l’environnement pour réduire les allergènes acariens dans notre quotidien, tout en minimisant les risques d’effets indésirables.
INTERVIEW DE L’EXPERT
L’augmentation des allergies respiratoires est-elle une réalité ?
Oui, une augmentation des allergies est constatée dans la plupart des pays. Selon l’OMS, le nombre d’allergiques double tous les 10 ans. C’est devenu une maladie chronique courante. Nous remarquons également l’apparition de plus en plus fréquente de formes plus sévères de la maladie, avec notamment des atteintes respiratoires (de type asthme), ou des associations avec des allergies alimentaires. Il faut être réalistes : nous sommes tous concernés par la maladie allergique !
Quels sont les traitements possibles ?
Les médicaments (vasoconstricteurs, corticoïdes…) sont assez efficaces, mais il peut se révéler
pénible de devoir les prendre au long cours : les patients s’interrogent sur leurs effets secondaires.
Il existe maintenant des produits naturels à l’efficacité démontrée et n’engendrant pas d’effet
secondaire si l’allergie reste légère, ou modérée, tant qu’elle n’est pas compliquée par d’autres
anomalies, notamment respiratoires (asthme). Ces solutions permettent sous forme de spray
aérien à base de géraniol de traiter l’environnement en éliminant les acariens et de soulager
les symptômes grâce à des sprays nasaux à base d’huiles essentielles qui permettent soit de
décongestionner, soit d’assurer une protection contre les allergènes en cas de fortes expositions.
On peut également utiliser ces produits en relai des traitements classiques comme les
corticoïdes locaux, permettant de faire une pause.
PASCAL DEMOLY – Pneumo-allergologue, responsable de l’unité d’allergologie au CHU de
Montpellier, Président du Conseil National Professionnel d’Allergologie
Le zona, mieux le connaître, mieux le prévenir !
Multiforme, il se déclenche sans crier gare, n’est pas toujours facile à identifier ni à soigner, même son nom intrigue : le zona baigne sinon dans le mystère, du moins dans un environnement flou pour beaucoup d’entre nous. Tâchons d’y voir un peu plus clair.
Aux origines
Le zona, aussi appelé herpès zoster par le corps médical, est «tout simplement» une réactivation du virus de la varicelle. En effet, non content de nous avoir contaminé, généralement pendant l’enfance, le virus varicelle- zona abuse ensuite de notre hospitalité et file se réfugier dans les ganglions nerveux, où il sommeillera, pendant des décennies s’il le faut. Puis un beau jour, si l’occasion se présente, il sort de sa torpeur, prolifère, migre le long d’un réseau nerveux et refait surface bruyamment.
Les causes de déclenchement d’un zona
La première condition pour «faire» un zona est d’avoir eu la varicelle auparavant, ce qui est le cas de 98% de la population adulte ! Par conséquent, une personne sur trois ou quatre développera un zona au cours de sa vie. Les facteurs qui favoriseront le déclenchement de la maladie sont souvent en lien avec un terrain immunitaire affaibli: – l’âge : 2/3 des 30’000 personnes touchées par un zona en Suisse chaque année sont âgées de plus de 50 ans – la fatigue ou le stress prolongé – une maladie ou un traitement immunosuppresseur Mais dans une part non négligeable des cas, aucune cause évidente ne peut être pointée du doigt. Mentionnons encore qu’il n’y a pas de saison plus propice qu’une autre à l’apparition d’un zona.
Localisations et symptômes
Contrairement à la varicelle, les éruptions zostériennes apparaissent sur une zone réduite, autour du trajet d’un nerf. Elles peuvent se manifester presque partout sur le corps, avec une préférence pour la région du tronc (ventre, dos, poitrine). Les Romains utilisaient d’ailleurs le terme zona pour désigner une ceinture ou un ruban. Autre particularité, seul un côté du corps est affecté. Les lésions se présentent sous forme de taches rouges et de vésicules, qui sèchent après quelques jours, puis cicatrisent en moins d’un mois. S’agissant d’une atteinte nerveuse, les douleurs de type décharge électrique ou brûlure portent la véritable signature du zona. Elles peuvent être discrètes, presque comme des démangeaisons, ou au contraire épouvantablement lancinantes, rendant le quotidien insupportable. Dans un certain nombre de cas, ces douleurs persistent longtemps après la disparition des lésions : on parle alors de névralgie post-zostérienne, une complication handicapante qui concerne environ un malade du zona sur six ou sept.
Traiter le zona
Le traitement du zona repose en priorité sur la gestion de la douleur, qui, lorsqu’elle est intense, peut nécessiter l’utilisation de morphine ! L’autre axe vise à entraver la multiplication des virus en prescrivant un médicament antiviral. Un traitement antiviral initié dans les 72 heures suivant l’éruption semble apporter une légère amélioration des douleurs, accélérer un peu la guérison, tout en limitant les complications dans une certaine mesure. En résumé, l’évolution du zona est spontanément favorable dans la majorité des cas, mais si des complications surviennent, l’arsenal thérapeutique à disposition ne donne pas toujours les résultats escomptés. Dans ce contexte, la vaccination reste une fois de plus le moyen le plus efficace d’échapper aux désagréments, parfois majeurs, du zona.
Varicelle-zona : un virus – deux vaccins
Pourquoi existe-t-il un vaccin contre la varicelle et un autre vaccin contre le zona, alors que ces deux maladies sont provoquées par le même et unique virus ? En fait pendant longtemps, les deux vaccins avaient la même composition, mais celui contre le zona était dix fois plus concentré puisque destiné à des adultes. L’efficacité de ce dernier n’apportait pas toute satisfaction, notamment en termes de durabilité et de protection des plus âgés. Mais depuis 2021, un nouveau vaccin (Shingrix®) contre le zona est disponible en Suisse. Il ne contient plus le virus vivant comme ses prédécesseurs, mais uniquement la protéine responsable de la réaction immunitaire. Cette technologie dite sous-unitaire présente de nombreux avantages, dont une efficacité convaincante (>90%!) et durable, quel que soit l’âge du patient. Pour ces raisons, l’Office Fédéral de la Santé Publique recommande la vaccination avec Shingrix® aux personnes en bonne santé dès l’âge de 65 ans. Shingrix® est pris en charge par l’assurance de base.
Vaccination contre le zona chez Pharmacie Populaire
Le zona est une maladie pénible, aux complications loin d’être anodines. L’occurrence élevée de cette affection chez les seniors représente en outre une charge importante pour la collectivité. L’arrivée d’un nouveau vaccin à l’effet protecteur remarquable et persistant (Shingrix®) a conduit les autorités sanitaires suisses à recommander à toute personne de plus de 65 ans de se faire vacciner contre le zona. Le schéma vaccinal consiste en une dose initiale, suivie d’une seconde dose deux (à six) mois plus tard. Les pharmaciens de Pharmacie Populaire sont à disposition pour administrer le vaccin ou pour plus de renseignements.
Surveiller son taux de cholestérol
Le cholestérol est un lipide essentiel à l’organisme. C’est un constituant majeur des membranes cellulaires; il participe également à de nombreux processus biochimiques. Un excès de cholestérol est toutefois néfaste pour la santé. D’où l’intérêt de surveiller régulièrement son taux de cholestérol.
Différentes molécules en jeu
On distingue deux «types» de cholestérol. Les lipoprotéines de haute densité (HDL) représentent le «bon» cholestérol; elles transportent le surplus de cholestérol vers le foie pour qu’il soit éliminé. À l’inverse, les lipoprotéines de faible densité (LDL) désignent le «mauvais» cholestérol; elles favorisent l’accumulation du cholestérol dans les artères. Les triglycérides sont d’autres lipides nécessaires à l’organisme: stockés dans le tissu adipeux, ils constituent une importante réserve d’énergie.
Un contrôle possible chez votre médecin
Un bilan lipidique complet détaillant HDL, LDL, triglycérides et cholestérol total peut être obtenu via une prise de sang réalisée à jeun chez votre médecin ou sur remise d’un bon de ce dernier pour un prélèvement en laboratoire. Un taux élevé de triglycérides favorise la survenue de maladies cardiovasculaires. Pour une protection optimale, le taux de cholestérol HDL doit être supérieur à 1,16 mmol/L.
Le foie, un organe de production et d’entretien
De par le nombre de fonctions qu’il assure, le foie est sans doute l’un des organes les plus remarquables du corps humain. Le foie, c’est un peu l’usine de traitement des déchets de notre corps. Mais son rôle ne s’arrête pas là!